Homs (ar) حمص | |
La Nouvelle Horloge et perspective de la rue Kouwatli. | |
Administration | |
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Pays | Syrie |
Gouvernorat | Homs |
District | Homs |
Sous-district | Homs |
Maire | Abdullah Al-Bawab |
Démographie | |
Gentilé | Homsiote |
Population | 775 404 hab. (2017) |
Géographie | |
Coordonnées | 34° 44′ 00″ nord, 36° 43′ 00″ est |
Altitude | 500 m |
Fuseau horaire | UTC+02:00 (hiver) UTC+03:00 (été) |
Localisation | |
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Homs (/ɔms/ ; en arabe littéraire : حمص / ḥimṣ ; en arabe levantin : حمص / ḥomṣ [ħɔmsˤ] ; anciennement Émèse) est une ville de Syrie, située sur l'Oronte à la sortie d'un lac artificiel, au centre d'une plaine vaste et fertile qui s'étend, à environ 500 m d'altitude, au débouché septentrional de la vallée de la Bekaa. Ce site constitue un carrefour des axes qui relient — du sud au nord — Damas à Alep (à environ 140 et 170 km de Homs respectivement) et — d'est en ouest, via une trouée naturelle dans la double barrière montagneuse qui longe le littoral levantin — l'oasis de Palmyre (à 150 km) à la mer Méditerranée (les ports de Tartous et de Lattaquié sont à 80 et 120 km)[1]. Capitale d'un gouvernorat frontalier avec l'Irak, la Jordanie et le Liban et le plus étendu du pays, Homs était en 2017 la troisième ville la plus peuplée de Syrie, avec 775 404 habitants[2], appelés en français les Homsiotes.
La vieille ville, située à environ 2 kilomètres du fleuve, sur la rive droite de celui-ci, et que les vestiges d'une citadelle surplombent du haut d'un tell au sud-ouest, occupe approximativement l'emplacement de l'antique Émèse, dont l'expansion hors de ce tell commença vraisemblablement après qu'un « phylarque » de la nation ou tribu des Éméséniens, habitant Aréthuse, fut devenu vers 64 av. J.-C. un client de la République romaine[3],[4],[5],[6]. Annexée à une province de l'Empire romain en 78 apr. J.-C.[7], Émèse demeurait néanmoins le siège d'un culte voué au dieu solaire Élagabal, dont un grand-prêtre deviendrait le père d'une impératrice et un grand et arrière-grand-père d'empereurs romains (Caracalla, Geta, Héliogabale et Sévère Alexandre), sous lesquels elle connut « la période la plus brillante de son histoire[8] ». Le déclin d'Émèse, aussi « brusque[9] » fût-il, n'empêcha pas celle-ci de rester une métropole civile à la fin du IVe siècle, tandis qu'elle devenait « un centre chrétien important[10] ».
Conquise par le calife Omar au VIIe siècle, Homs serait refortifiée par les Omeyyades (vers 750), à partir de quoi elle resterait confinée dans « un espace limité à une centaine d'hectares » jusqu'aux environs de 1918 (ou le mandat français sur la Syrie)[11]. Connue pour ses constructions en pierres basaltiques, Homs a souvent été surnommée « la ville aux pierres noires » (Om al-hijar al-soud)[11]. Homs vécut avant les années 1950 principalement du commerce — la vieille ville est encore dotée d'un souk — et de l'agriculture[12] (à la fois urbaine et dans sa banlieue maraîchère). L'industrialisation de Homs fut le produit d'un dynamisme privé avant de bénéficier des investissements de l'État[1]. La ville fut un « épicentre » de la guerre civile syrienne commencée en 2011 dès les débuts de celle-ci[13].
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