Houppier

C'est souvent par le houppier qu'on se fait une première impression de l'importance et de la vigueur d'un arbre (aquarelle de Fiodor Vassiliev, 1867).

En botanique, un houppier ou couronne[1] est la partie d'un arbre constituée d'un ensemble structuré des branches situées au sommet du tronc (des branches maîtresses aux rameaux secondaires). Caractérisés par le phénomène d'héliotropisme positif, ces axes végétatifs peuvent aussi avoir pour origine des suppléants (structures comprenant des gourmands, rejets, rameaux épicormiques) hiérarchisés entre eux.

La cime est l'extrémité supérieure du houppier. La ramure est, elle, l'ensemble des branches, des rameaux et du feuillage. Le houppier comprend donc la ramure et le feuillage[2].

La cimette ou microcouronne correspond au morcellement de la cime en entités distinctes (les cimettes) constituées de branches secondaires et rameaux situés à la terminaison des branches principales, dont la forme sphéroïdale (1,50 à 2,50 m de diamètre) évoque la cime tout entière[3].

  1. En sylviculture, la couronne désigne parfois uniquement les premières branches maîtresses (on parle de couronne de grosses branches). Source : Jean-Claude Rameau, Gérard Dumé, Flore forestière française : guide écologique illustré, Forêt privée française, , p. 255.
  2. Jacques Fortin, Les plantes, Québec Amerique, , p. 46.
  3. Georges Métailié, Antoine Da Lage, Dictionnaire de biogéographie végétale, CNRS Éditions, , p. 37.