Hubert Lyautey | ||
Surnom | Lyautey l’Africain | |
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Nom de naissance | Louis Hubert Gonzalve Lyautey | |
Naissance | Nancy (France) |
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Décès | (à 79 ans) Thorey (France) |
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Origine | France | |
Arme | Armée de terre | |
Dignité d'État | Maréchal de France | |
Années de service | 1873 – 1925 | |
Commandement | 10e corps d'armée, Rennes | |
Conflits | Guerres coloniales Première Guerre mondiale |
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Faits d'armes | Conquête du Maroc | |
Distinctions | Maréchal de France Médaille militaire (1915) Grand-croix de la Légion d'honneur (1913) Grand-croix de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand |
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Hommages | Inhumé aux Invalides depuis 1961. | |
Autres fonctions | Résident général de France au Maroc (1912 - 1925) Ministre de la Guerre (décembre 1916 - mars 1917) Élu à l'Académie française (1912, fauteuil 14) |
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Famille | Hubert Joseph Lyautey (grand-père) Inès de Bourgoing (épouse) |
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Hubert Lyautey, né le à Nancy (Meurthe-et-Moselle) et mort le à Thorey (Meurthe-et-Moselle), est un général, maréchal de France et membre de l’Académie française. Sa notoriété reste liée à son action au Maroc.
Officier de cavalerie pendant les guerres coloniales, il sert notamment sous les ordres de Joseph Gallieni au Tonkin (1894-1897) et à Madagascar (1897-1902). Il y pratique une « politique d’alliance ». Il va l'appliquer par la suite. Au grade de général, il sert en Algérie (1903-1910). Il est chargé de la pacification de la région frontalière algéro-marocaine. Après le traité de Fès de mars 1912, il devient le premier résident général du protectorat français au Maroc. Il met en oeuvre une politique de collaboration avec les élites religieuses et civiles. Grand-croix de la Légion d’honneur en 1913, il est élevé à la dignité de maréchal de France en 1921. En désaccord avec le cartel des gauches à propos de la guerre du Rif, il quitte ses fonctions en 1925.
De 1927 à 1931, il organise l'exposition coloniale internationale de Vincennes.
Il est brièvement ministre de la Guerre lors de la Première Guerre mondiale, de décembre 1916 à mars 1917. Académicien, élu en 1912 et reçu en 1920, il est aussi président d'honneur des trois fédérations des Scouts de France.