Hugues VII de Lusignan

Hugues VII le Brun de Lusignan
Titre de noblesse
Seigneur de Lusignan
Biographie
Naissance
V. 1060
Décès
V. 1148
Orient
Surnom
le Brun
Nom posthume
Hugues de Lusignan
Autres noms
Hugues le Brun
Hugues de Lusignan
Époque
XIe – XIIe siècles
Période d'activité
v.
Famille
Père
Mère
Audéarde de Thouars
Fratrie
Mélisende de Lusignan
Rorgon de Lusignan
Conjoint
Sarrasine de Lezay
Enfants
Hugues VIII de Lusignan
Guillaume Ier d'Angles
Rorgon Ier d'Angles
Simon Ier de Lezay
Galeran de Lusignan
Denise de Lusignan
Autres informations
Grands-Parents
Conflit
Guerre contre le comte de Poitou
Deuxième croisade
Héritier
Armoiries d'Hugues VII de Lusignan

Hugues VII le Brun[1],[2] de Lusignan[3],[4],[5] (v. 1060-v. 1148), est un noble poitevin, seigneur de Lusignan (1110-v. 1148). Il détenait également les châteaux et châtellenies de Frontenay, Couhé, Chizé, Angles, Benet et Soubise[6].

Hugues entre en conflit armé en 1110 avec son suzerain, le comte de Poitou, Guillaume IX d'Aquitaine jusqu'en 1118[7] ; ainsi qu'avec le pouvoir ecclésiastique poitevin qui l'excommunie. En 1146 il se fait croisé, comme son père, et s'engage en Orient avec l'armée royale.

Avec son épouse, Sarrasine de Lezay, Hugues contribue à la fondation de l'abbaye de Bonnevaux.

  1. Surnom d'après la Chronique de Saint-Maixent.
  2. Surnom dans les chartes.
  3. Nom patronymique attesté dans les chartes.
  4. Après la mort de son père, Hugues VII porte simultanément son surnom et le patronyme Lusignan ou bien adopte une formule permettant de réunir les deux. Hugues VII est l'unique "Hugues" de la Maison de Lusignan à porter le surnom de Brun en plus du patronyme Lusignan.
  5. « Instrumenta Ecclesiae Pictaviensis », dans Gallia Christiana (éd. Denis de Sainte-Marthe), t. 2, Paris, (lire en ligne), LIX : Charta fundationis monasterii B. Mariæ Bonævallis ordinis Cisterciensis in diæcesi Pictavensi, col. 375-376.
    1120-1121 : Hugues [VII] le Brun de Lusignan et sa femme Sarrasine donnent pour le salut de leur âme et de celles de leurs parents à l'abbé Ely de Cadouin, en Périgord, le lieu appelé Bonnevaux dans la forêt de Gâtine pour qu'il puisse y construire un monastère, un moulin et y cultiver des jardins et y faire des pâtures. Comme Sancie de Vivonne et son fils Hugues [IV] de Vivonne possèdent une partie de cette forêt, ils donnent leur accord avec le second mari de Sancie, Guillaume de Rochemeaux. Hugues [VII] a voulu également leur donner le droit de couper le bois nécessaire pour toute la construction et suffisamment de terres pour faire paître leurs cochons et pour deux attelages de quatre bœufs mais la donation de la terre a été contestée par Sancie. Comme elle se mourrait, Hugues [VII] s'est rendu à son chevet et a obtenu son accord. Les fils d'Hugues [VII], Hugues [VIII], Guillaume, Rorgon et son neveu Simon [II] de Parthenay donnent leur accord. Hugues de Celle est témoin.

    Cette charte a reçu de nombreuses datations, les plus courantes étant entre 1110 et 1118. la plus récente, celle de Géraldine Damon la situait entre 1110 et 1121. Effectivement, Simon II de Parthenay qui est présent meurt en 1121. Cependant, nous savons aussi que Bonnevaux est une abbaye-fille de Cadouin en Périgord. Cette dernière abbaye a été fondée en 1119. Bonnevaux ne peut lui être antérieure. Or, en 1118, Simon II de Parthenay est capturé lors d'une bataille entre lui, son oncle Hugues VII et le duc Guillaume IX d'Aquitaine et n'est relâché qu'en 1120. La fondation de Bonnevaux a donc eu lieu entre 1120 et 1121.

  6. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 43 (« L'arborescence des châteaux »), p. 202.
  7. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 68-70.