Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
عماد مغنية |
Pseudonyme |
Hajj Radwan |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Commandant |
Famille | |
Père |
Faez Mughniyah (d) |
Mère |
Aminah Salameh (d) |
Enfant |
Jihad Mughniyah (en) |
Parentèle |
Mustafa Badr Al Din (cousin et beau-frère) |
Religion | |
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Parti politique | |
Idéologie | |
Conflit |
Imad Fayez Mougniyah ou Mughniyeh (arabe : عماد فايز مغنية), né le à Tayr Debba (Liban) et mort le à Kafr Souseh, dans le gouvernorat de Damas (Syrie) est un des fondateurs et des plus hauts dirigeants du Hezbollah.
Proche de la cause palestinienne, il rejoint d'abord le Fatah, puis participe à la fondation du Jihad islamique (qui deviendra ultérieurement le Hezbollah en fusionnant avec d'autres mouvements) à la suite de l'invasion israélienne du Liban en 1982. Il est accusé de nombreuses attaques dont l'attentat-suicide contre l'ambassade des États-Unis à Beyrouth[1], l'attentat contre un centre communautaire juif à Buenos Aires[2], le détournement du Boeing TWA 847, l'attentat à la bombe contre l'ambassade d’Israël en Argentine[3], l'attaque contre l'ambassade de France au Koweït[4], et l’exécution du sociologue français Michel Seurat.
Lors de juillet 2006, pendant la guerre des 33 jours, il commande les forces du Hezbollah contre Tsahal avec l'aide de Hassan Nasrallah et Qassem Soleimani.
Ennemi juré d’Israël, adversaire des Occidentaux, inculpé pour terrorisme en Argentine, placé sur la liste des hommes les plus dangereux du monde par le FBI, il est recherché par plusieurs services de renseignement et par Interpol[5].
Il est tué le 12 février 2008 à Damas, en Syrie, par l'explosion d'une bombe dans son véhicule[6]. Il s'agirait d'une opération du Mossad avec un appui de la CIA[7],[8],[4].