Indicateur environnemental

Schéma présentant les grands items environnementaux et leurs interactions.
Les indicateurs environnementaux peuvent concerner chacun des items de base, ou aggréger[1] plusieurs d'entre eux par exemple pour les 3 sphères représentant ci-dessus :
1) les actions (restaurer, protéger, gérer l'environnement…) ;
2) les ressources concernées (eau, air, sol, hygrométrie, taux d'oxygène zones humides, flore, fonge, faune, microbes, biodiversité, indices biotiques, services écosystémiques…) ;
3) les objectifs visés (« les trois piliers du développement soutenable »)

Un indicateur environnemental est un indicateur qui permet d'évaluer l'état de l'environnement, les pressions sur cet environnement et les réponses apportées (modèle Pression-État-Réponse quand il associe ces trois indicateurs), c'est un outils de connaissance et d'aide à la décision (car résumant de l'information pertinente et complexe) ; il « fournit des renseignements sur d'autres variables plus difficiles d'accès ».

Les indicateurs environnementaux sont un sous-ensemble des indicateurs du développement durable. Le suivi temporel d'indicateurs multidimensionnels environnementaux permet de produire des évaluations à l'instant T, et de dégager des tendances (amélioration, situation stable, dégradation). De tels indicateurs sont exigés par les performentiels ou exigentiels des cahiers des charges de certains écolabels ou d'opérations dites à « haute qualité environnementale » (ex. : HQE appliqué à l'architecture). Ils sont nécessaires pour évaluer la réalité des engagements de diverses entités (entreprises, groupes, collectivités, États…) vers le développement durable ou vers la Responsabilité sociale des entreprises (RSE).

  1. Jean-Guillaume Péladan, Julie Raynaud, Peter Tankov et Olivier David Zerbib, « Indicateurs environnementaux : caractéristiques d'une mesure agrégée pertinente », Revue d'économie financière, vol. N° 138, no 2,‎ , p. 177–192 (ISSN 0987-3368, DOI 10.3917/ecofi.138.0177, lire en ligne, consulté le ).