Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Tombe de Jacques-Louis David (en), cimetière du Père-Lachaise, Tombe de Jacques-Louis David (d) |
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Maître | |
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Lieux de travail | |
Mouvement | |
Mécène | |
Influencé par | |
A influencé | |
Père |
Louis Maurice David (d) |
Mère |
Marie-Geneviève Buron (d) |
Conjoint |
Charlotte David (en) (à partir de ) |
Enfants | |
Distinction |
Second et premier prix de Rome, premier prix décennal du tableau National, second prix décennal du tableau d'Histoire. Chevalier de la Légion d'honneur (1803), officier de la Légion d'honneur (1808), commandeur de la Légion d'honneur (1815). |
Archives conservées par |
Archives nationales (MC/ET/CVIII/854)[1] |
Jacques-Louis David est un peintre et conventionnel français né le à Paris et mort le à Bruxelles. Il est considéré comme le chef de file du mouvement néo-classique, dont il représente le style pictural. Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture rococo du XVIIIe siècle représentée à l'époque par François Boucher et Carle Van Loo, et revendique l’héritage du classicisme de Nicolas Poussin et des idéaux esthétiques grecs et romains, en cherchant, selon sa propre formule, à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur[2] ».
Formé à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il devient en 1784 un peintre renommé avec Le Serment des Horaces. Membre de l'Académie royale, il combat cette institution sous la Révolution et entame en parallèle à sa carrière artistique une activité politique en devenant député à la Convention et organisateur des fêtes révolutionnaires. Son engagement l'amène à voter la mort du roi Louis XVI, et son soutien pour Maximilien de Robespierre lui vaudra, à la chute de celui-ci, d'être emprisonné lors de la réaction thermidorienne. Ses activités politiques prennent fin sous le Directoire, il devient membre de l'Institut et se prend d'admiration pour Napoléon Bonaparte. Il se met à son service quand celui-ci accède au pouvoir impérial, et il réalise pour lui sa plus grande composition Le Sacre de Napoléon.
Sous la Restauration, son passé de révolutionnaire régicide et d'artiste impérial lui vaut d'être exilé. Il se réfugie à Bruxelles et continue jusqu'à sa mort en 1825 son activité artistique.
Son œuvre est exposée dans la plupart des musées d'Europe et aux États-Unis, et pour une grande partie au musée du Louvre. Elle est constituée principalement de tableaux d'histoire et de portraits. Il fut un maître pour deux générations d’artistes, venues de toute l’Europe pour se former dans son atelier qui, à son apogée, comptait une quarantaine d’élèves, dont Girodet, Gérard, Gros et Ingres furent les plus réputés.
Il fut l’un des artistes les plus admirés, enviés et honnis de son temps, autant pour ses engagements politiques que pour ses choix esthétiques.