Jacques Maurice Doriot | |
Jacques Doriot sous l'Occupation, vers 1941. | |
Fonctions | |
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Dirigeant du Parti populaire français | |
– (8 ans, 7 mois et 22 jours) |
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Prédécesseur | Parti créé |
Successeur | Christian Lesueur |
Député français | |
– (13 ans et 28 jours) |
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Élection | 11 mai 1924 |
Réélection | 22 avril 1928 1er mai 1932 3 mai 1936 |
Circonscription | Seine |
Législature | XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | COM (1924-1934) NI (1934-1937) |
Successeur | Fernand Grenier |
Maire de Saint-Denis | |
– (6 ans, 3 mois et 24 jours) |
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Prédécesseur | Gaston Venet |
Successeur | Fernand Grenier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bresles (France) |
Date de décès | (à 46 ans) |
Lieu de décès | Mengen (Wurtemberg, Allemagne) |
Nature du décès | Attaque aérienne |
Nationalité | Française |
Parti politique | PC-SFIC (1928-1934) SE (1934-1936) PPF (1936-1945) |
Profession | Ouvrier métallurgiste |
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Jacques Doriot, né le à Bresles (Oise) et mort le à Mengen (Wurtemberg, Allemagne), est un homme politique et journaliste français, et sous l'Occupation une figure majeure de la collaboration.
En 1936, après son exclusion du Parti communiste, il fonde le Parti populaire français (PPF) et reprend le journal La Liberté, qui prend position contre le Front populaire.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Doriot est un partisan radical de la collaboration et contribue à la création de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF). Il combat personnellement sous l'uniforme allemand sur le front de l’Est, avec le grade de lieutenant.
À la Libération, en 1944, il se réfugie en Allemagne et tente de mettre en place un « Comité de libération française ». Il meurt lors du mitraillage de sa voiture par deux avions en maraude. Les circonstances de sa mort sont l'objet de controverses. Selon certaines thèses, il aurait été victime de divergences entre les nazis, mais les historiens penchent plutôt pour l'action d'avions alliés.