Jean Lesage | |
Jean Lesage vers 1945. | |
Fonctions | |
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Premier ministre du Québec | |
– (5 ans, 11 mois et 11 jours) |
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Lieutenant-gouverneur | Onésime Gagnon Paul Comtois Hugues Lapointe |
Vice-premier ministre | Georges-Émile Lapalme Paul Gérin-Lajoie |
Gouvernement | Lesage |
Législature | 26e, 27e |
Prédécesseur | Antonio Barrette |
Successeur | Daniel Johnson |
Ministre des Finances du Québec | |
– (5 ans, 11 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | John Samuel Bourque |
Successeur | Paul Dozois |
Chef de l'opposition officielle du Québec | |
– (3 ans, 7 mois et 1 jour) |
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Prédécesseur | Daniel Johnson (père) |
Successeur | Robert Bourassa |
Ministre des Ressources et du Développement économique du Canada | |
– (2 mois et 28 jours) |
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Gouvernement | St-Laurent |
Prédécesseur | Robert Henry Winters |
Ministre du Nord canadien et des Ressources nationales du Canada | |
– (3 ans, 6 mois et 5 jours) |
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Gouvernement | St-Laurent |
Successeur | Douglas Scott Harkness |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal, Canada |
Date de décès | (à 68 ans) |
Lieu de décès | Sillery (Québec),Canada |
Sépulture | Cimetière Notre-Dame-de-Belmont |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Profession | Avocat |
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Premiers ministres du Québec | |
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Jean Lesage, né le à Montréal et mort le à Québec, est un avocat et homme politique québécois[1].
D'abord actif sur la scène fédérale dans les gouvernements de Mackenzie King et de Louis St-Laurent de 1945 à 1957, il poursuit sa carrière sur la scène politique québécoise en devenant chef du Parti libéral en 1958. Appuyé par l'« équipe du tonnerre » et par son programme politique « à la fois intensément réformiste et intensément nationaliste », il remporte les élections de 1960[2].
En tant que premier ministre du Québec, Jean Lesage rompt avec ses prédécesseurs et prône une « politique de grandeur », visant la mise en place d'un État planificateur et modernisateur. Il dote le gouvernement du Québec d'une fonction publique et d'institutions modernes, reflétant une volonté d'émancipation nationale dans les domaines administratif, économique, social et culturel.
Réélu en 1962, il entame la nationalisation de l'électricité au Québec. Il voit également à la mise en place du ministère de l'Éducation, de la Caisse de dépôt et placement et de la Régie des rentes. Malgré la popularité de ses réformes, il perd les élections de 1966 face à Daniel Johnson.
Surnommé le « père de la Révolution tranquille[3] », par son rôle et ses contributions à la construction d'un État moderne, Jean Lesage est considéré par plusieurs comme l'un des premiers ministres les plus importants de l'histoire du Québec[4],[5],[6].