Jean Seberg

Jean Seberg
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Jean Seberg en 1965.
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Nom de naissance Jean Dorothy Seberg
Naissance
Marshalltown, États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 40 ans)
16e arrondissement de Paris, France
Profession Actrice
Films notables Sainte Jeanne
Bonjour tristesse
À bout de souffle
La Ligne de démarcation

Jean Dorothy Seberg[1] [ d͡ʒin sebɛʁg][a],[2],[3] (en anglais : [ˈd͡ʒiːn ˈsiːbɚg][b],[4]), née le à Marshalltown dans l'Iowa et morte le à Paris[1], est une actrice américaine qui passa une partie importante de sa carrière en France.

De son Iowa natal au Paris de la Nouvelle Vague, Jean Seberg a incarné un idéal féminin pour toute une génération. À la fois américaine et française, elle tient un premier grand rôle en 1957, celui de Jeanne d'Arc, qu'elle incarne dans le film Sainte Jeanne d'Otto Preminger. À ce moment-là, le destin de Jean Seberg est scellé. Elle tourne ensuite Bonjour tristesse, de Preminger et d'après Sagan. Mais c'est surtout À bout de souffle, de Godard et avec Belmondo pour partenaire, qui marque sa carrière et lui permet de devenir célèbre grâce à sa fraîcheur, sa beauté et sa spontanéité. Elle a ensuite joué dans plusieurs films d'auteurs et expérimentaux réalisés notamment par Claude Chabrol, Romain Gary ou Philippe Garrel.

Sa vie privée tumultueuse et son mariage avec Romain Gary ont fait d'elle, au-delà de la vedette, une figure de la vie culturelle des années 1960. Elle est parmi les premières actrices à prendre des engagements politiques pour faire entendre la voix des Noirs américains dans un contexte de ségrégation raciale. Seberg a été l'une des cibles les plus connues du projet COINTELPRO du FBI[5],[6], en représailles de son soutien au Black Panther Party, un acte de diffamation directement ordonné par J. Edgar Hoover[7],[8].

Sa mort mal élucidée met un point final mystérieux à son existence. Seberg est décédée à l'âge de 40 ans à Paris, la police française estimant qu'il s'agissait probablement d'un suicide[9]. Le second ex-mari de Seberg, Romain Gary, a donné une conférence de presse peu après la découverte de son corps, au cours de laquelle il a accusé la campagne du FBI contre Seberg d'être à l'origine de son effondrement mental. Gary a mentionné comment le FBI avait fait circuler dans les médias de fausses rumeurs selon lesquelles la grossesse de Seberg (consécutive à sa liaison avec Carlos Navarra en 1970) était due en réalité à un membre des Black Panthers, et comment le traumatisme causé par ces médisances avait entraîné une surdose de somnifères pendant la grossesse de Seberg, et la mort de l'enfant. Gary a déclaré que Seberg avait tenté de se suicider à plusieurs reprises à la date anniversaire de la mort de l'enfant, le [10]. Seberg était alors séparée de son troisième mari, Dennis Berry, dont elle n'a jamais divorcé.

  1. a et b (en) « Jean Seberg - Films as actress:, Film as director: » (consulté le ).
  2. « Le oui secret de Romain Gary à Jean Seberg », sur lejdd.fr,  : « Jean (prononcer « Djinn ») ».
  3. « L'art passionnel, destructeur et sauveur de Romain Gary et Jean Seberg », sur France culture, .
  4. (en) « Say How », sur National Library Service (consulté le ) : « Seberg, Jean (SĒ-bûrg) ».
  5. (en) « The Jean Seberg Affair Revisited », Los Angeles Times,‎
  6. (en) « FBI 'persecution led to suicide' of actress Jean Seberg », The Australian,‎
  7. (en) Janet Maslin, « Star and Victim », sur nytimes.com, .
  8. (en) Allan M. Jallon, « A journalistic lapse allowed the FBI to smear actress Jean Seberg », Los Angeles Times,‎
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