Jean Zay

Jean Zay
Illustration.
Jean Zay vers 1936.
Fonctions
Ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts

(3 ans, 3 mois et 6 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Léon Blum
Camille Chautemps
Léon Blum
Camille Chautemps
Édouard Daladier
Gouvernement Blum I
Chautemps III et IV
Blum II
Daladier III et IV
Prédécesseur Henri Guernut
Successeur Yvon Delbos
Sous-secrétaire d’État
à la présidence du Conseil

(4 mois et 11 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Albert Sarraut
Gouvernement Sarraut II
Prédécesseur Camille Blaisot
Successeur Marx Dormoy
François de Tessan
Député français

(9 ans et 15 jours)
Élection 8 mai 1932
Réélection 3 mai 1936
Circonscription 1re du Loiret
Législature XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Maurice Berger
Successeur Circonscription supprimée
Conseiller général du Loiret

(3 ans, 3 mois et 27 jours)
Circonscription Canton d'Orléans-Nord-Est
Prédécesseur Louis Gallouédec
Successeur Seconde Guerre mondiale
Jean Grosbois (indirectement)
Biographie
Nom de naissance Jean Élie Paul Zay
Date de naissance
Lieu de naissance Orléans (France)
Date de décès (à 39 ans)
Lieu de décès Molles (France)
Nature du décès Assassinat
Nationalité Française
Parti politique PRRRS
Profession Avocat
Distinctions Mort pour la France
Religion Protestantisme

Signature de Jean Zay

Jean Zay, né le [1] à Orléans (Loiret) et mort pour la France, assassiné par la Milice, le à Molles (Allier), est un avocat et homme politique français. Il est sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil, ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts, député et conseiller général du Loiret.

Pendant ses quarante-quatre mois au gouvernement, Jean Zay institue[2], au titre de l’Éducation nationale : les trois degrés d’enseignement, l’unification des programmes, la prolongation de l’obligation scolaire à quatorze ans, les classes d’orientation, les activités dirigées, les enseignements interdisciplinaires, la reconnaissance de l’apprentissage, le CNRS, le sport à l’école[3], les œuvres universitaires[4] ; et au titre des Beaux-Arts : le Musée national des arts et traditions populaires, le Musée d'Art moderne, la Réunion des théâtres lyriques nationaux, le festival de Cannes.

Les cendres de Jean Zay sont transférées au Panthéon le .

  1. Collectif, Dictionnaire des parlementaires français ; notices biographiques sur les ministres, députés et sénateurs français de 1889 à 1940 ; publié sous la direction de Jean Jolly, archiviste de l'Assemblée nationale, Paris, Presses universitaires de France, (lire en ligne), p. 3 232-3 234.
  2. François Hollande, discours d’hommage solennel de la nation, lors de l’entrée au Panthéon le 27 mai 2015.
  3. Robin Verner, « Jean Zay, réformateur contrarié de l'école française », (consulté le ).
  4. Les œuvres universitaires sont devenues le Cnous et les Crous après la guerre.