Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Phylis Lee Isley |
Nationalité | |
Formation |
American Academy of Dramatic Arts (jusqu'en ) École de communication de l'université Northwestern (en) Université Northwestern Monte Cassino School (en) |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Conjoints |
Robert Walker (de à ) David O. Selznick (de à ) Norton Simon (de à ) |
Enfant |
Parti politique |
Parti républicain de Californie (en) |
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Distinctions | |
Films notables |
Phylis Lee Isley, dite Jennifer Jones, est une actrice américaine née le à Tulsa (Oklahoma) et morte le à Malibu (Californie)[1]. Au cours de sa carrière qui s'étend sur plus de cinq décennies, elle est nommée cinq fois aux Oscars, remportant une fois celui de la meilleure actrice et un Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique.
Originaire de Tulsa dans l'Oklahoma, elle travaille comme mannequin dans sa jeunesse avant de passer au métier d'actrice, apparaissant dans deux feuilletons en 1939. Son troisième rôle est celui de Bernadette Soubirous dans Le Chant de Bernadette (1943), qui lui vaut l'Oscar et le Golden Globe de la meilleure actrice. Elle joue ensuite dans plusieurs films qui lui apportent des critiques élogieuses et trois autres nominations aux Oscars au milieu des années 1940 pour Depuis ton départ (1944), Le Poids d'un mensonge (1945) et Duel au soleil (1946).
En 1949, elle épouse le producteur de films David O. Selznick et tient le rôle-titre de Madame Bovary de Vincente Minnelli. Elle apparaît dans plusieurs films tout au long des années 1950, dont La Furie du désir (1952), la comédie d'aventure Plus fort que le diable (1953) de John Huston et le drame Station Terminus (1953) de Vittorio De Sica. Elle est nommée une cinquième fois aux Oscars pour son rôle de médecin eurasienne dans La Colline de l'adieu (1955). Après la mort de Selznick en 1965, elle épouse l'industriel Norton Simon et prend une semi-retraite. Elle fait sa dernière apparition au cinéma dans La Tour infernale (1974).
Jones souffre de problèmes mentaux au cours de sa vie. Après que sa fille se soit suicidée en 1976, elle s'implique activement dans l'éducation en santé mentale. En 1980, elle fonde la Fondation Jennifer Jones Simon pour la santé mentale et l'éducation. Elle connaît une retraite tranquille, vivant les six dernières années de sa vie à Malibu en Californie, où elle meurt de causes naturelles en 2009 à l'âge de 90 ans.