Joachim Gauck | ||
Joachim Gauck en 2012. | ||
Fonctions | ||
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Président fédéral d'Allemagne | ||
– (5 ans) |
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Élection | 18 mars 2012 | |
Chancelier | Angela Merkel | |
Prédécesseur | Horst Seehofer (intérim) Christian Wulff |
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Successeur | Frank-Walter Steinmeier | |
Commissaire fédéral pour la documentation du Service de sécurité de l'État de l'ex-République démocratique allemande | ||
– (10 ans et 7 jours) |
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Président fédéral | Richard von Weizsäcker Roman Herzog Johannes Rau |
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Chancelier | Helmut Kohl Gerhard Schröder |
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Prédécesseur | Fonction créée | |
Successeur | Marianne Birthler | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Rostock (Allemagne) | |
Nationalité | Allemande | |
Parti politique | Alliance 90 (1989-1990) Indépendant (depuis 1990) |
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Conjoint | Daniela Schadt (depuis 2000) | |
Diplômé de | Université de Rostock | |
Profession | Pasteur | |
Religion | Protestantisme | |
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Présidents fédéraux d'Allemagne | ||
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Joachim Gauck [ joˈaxim ɡaʊ̯k][1] Écouter, né le à Rostock (Mecklembourg), est un pasteur et homme d'État allemand, président fédéral d'Allemagne de à .
Fervent opposant à la dictature est-allemande, il est l'un des animateurs du mouvement qui fait tomber le régime en . Il participe ensuite à la fondation du Nouveau Forum, puis de l'Alliance 90.
Dans la foulée de la Réunification allemande, il est nommé commissaire fédéral pour les archives de la Stasi. Il acquiert une grande popularité dans l'exercice de cette fonction sans précédent, grâce au travail de son administration pour enquêter sur les crimes commis par l'ancienne police politique.
Sa candidature à l'élection présidentielle anticipée de 2010 est proposée par les sociaux-démocrates et les écologistes mais il est battu par le conservateur Christian Wulff à l'issue d'un scrutin très disputé, malgré le soutien d'une grande partie de l'opinion publique et de la presse.
Moins de deux ans plus tard, après la démission de Christian Wulff, il est de nouveau proposé comme candidat à la présidence fédérale. Bénéficiant cette fois de l'appui d'une large coalition s'étendant des écologistes aux conservateurs, il remporte le scrutin présidentiel avec une très confortable majorité.
En dépit d'une forte popularité, il refuse de briguer un second mandat présidentiel en et voit le social-démocrate Frank-Walter Steinmeier lui succéder à l'issue de son quinquennat.