Johannes Rau

Johannes Rau
Illustration.
Johannes Rau en 2004.
Fonctions
Président fédéral d'Allemagne

(4 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 23 mai 1999
Chancelier Gerhard Schröder
Prédécesseur Roman Herzog
Successeur Horst Köhler
Président du Bundesrat

(11 mois et 30 jours)
Prédécesseur Klaus Wedemeier
Successeur Edmund Stoiber

(11 mois et 30 jours)
Prédécesseur Hans Koschnick
Successeur Franz Josef Strauß
Président fédéral du Parti social-démocrate d'Allemagne
(intérim)

(1 mois et 22 jours)
Prédécesseur Björn Engholm
Successeur Rudolf Scharping
Ministre-président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie

(19 ans, 8 mois et 7 jours)
Gouvernement Rau I, II, III, IV et V
Coalition SPD-FDP (1978-1980)
Absolue SPD (1980-1995)
SPD-Grünen (1995-1998)
Prédécesseur Heinz Kühn
Successeur Wolfgang Clement
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Wuppertal (Allemagne)
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès Berlin (Allemagne)
Nationalité Allemande
Parti politique GVP (1952-1957)
SPD (1957-1999 ; 2004-2006)
Conjoint Christina Delius
Profession Journaliste
Religion Protestantisme

Signature de Johannes Rau

Johannes Rau Johannes Rau
Présidents de la République fédérale d'Allemagne
Présidents du Bundesrat
Ministres-présidents de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie

Johannes Rau /jo.ˈha.nəs ˈʁaʊ̯/[1] Écouter, né le , à Wuppertal, et mort le , à Berlin, est un homme d'État allemand, membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD).

Maire de Wuppertal entre et , il est ensuite ministre de la Science du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie dans la coalition sociale-libérale d'Heinz Kühn. Il remplace celui-ci comme ministre-président dès et conquiert deux ans plus tard la majorité absolue au Landtag. Alors qu'il est contraint de s'allier aux Verts pour se maintenir au pouvoir dès , il quitte la direction du gouvernement régional trois ans plus tard.

Il brigue sans succès la chancellerie fédérale d'Allemagne lors des élections fédérales de 1987, face au sortant chrétien-démocrate Helmut Kohl. Sept ans plus tard, il est choisi comme candidat des sociaux-démocrates pour la présidence fédérale mais est vaincu par le conservateur Roman Herzog. Considéré comme un « patriarche » au sein du SPD, il s'impose au second tour de l'élection présidentielle de 1999 et devient le deuxième président social-démocrate de la République fédérale. Sa présidence est notamment marquée par le discours de pardon pour l'Holocauste juif qu'il prononce dans l'hémicycle de la Knesset en .

Il se retire de la vie politique au terme d'un seul quinquennat.