Naissance | |
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Judith Pamela Butler |
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Philosophe, théoricien ou théoricienne de l'art, journaliste, théoricien du genre, chercheur ou chercheuse en sciences sociales, psychologue, militant ou militante pour les droits des femmes, sociologue, critique littéraire, écrivain ou écrivaine, professeur ou professeure d'université, psychanalyste |
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Distinctions | Liste détaillée Prix Brudner (en) () Doctorat honoris causa de l'université Paris-VII () Doctorat honoris causa de l'université Bordeaux-Montaigne () Prix Theodor-W.-Adorno () Docteur honoris causa de l'Université McGill () Docteur honoris causa de l'université de St Andrews () Docteur honoris causa de l'université de Fribourg () Doctorat honoris causa de l'université de Liège () Prix Albertus-Magnus () Prix international de Catalogne () Chevalier des Arts et des Lettres Bourse Guggenheim |
Trouble dans le genre, Défaire le genre, Le Pouvoir des mots, Le Récit de soi |
Judith Butler[1], qui naît le à Cleveland (Ohio), est philosophe. Butler est Distinguished Professor à l'Université de Californie à Berkeley aux États-Unis[2]. Son travail porte principalement sur le genre et les luttes pour la justice sociale.
Son ouvrage majeur Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l'identité est publié aux États-Unis en 1990, avec une traduction tardive en français, en 2005. Ses premiers écrits portent, dans le sillage de la French Theory, sur l'ambivalence du sujet en tant que soumis à un pouvoir et produit par cette soumission même. Sa théorisation de la « performativité du genre », à partir du triple héritage de la théorie austinienne des actes de langage, du féminisme et de la déconstruction, a constitué un apport majeur dans le champ des études féministes et queer.
Ses écrits ultérieurs traitent de la guerre, de la vulnérabilité, du deuil et des figures de la dépossession comme le prisonnier extra-juridique ou le réfugié, tout en faisant une critique de la politique étrangère des États-Unis après les attentats du 11 septembre 2001.