Organisation | NASA/JPL |
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Constructeur | Lockheed Martin |
Programme | New Frontiers |
Domaine | Étude de la planète Jupiter |
Type de mission | Orbiteur |
Statut | Opérationnel |
Lancement | (UTC) |
Lanceur | Atlas V 551 |
Insertion en orbite | (UTC) |
Fin de mission | Septembre 2025 |
Identifiant COSPAR | 2011-040A |
Protection planétaire | Catégorie II[1] |
Site | Site NASA |
Masse au lancement | 3 625 kg |
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Propulsion | Ergols liquides |
Ergols | Hydrazine / Peroxyde d'azote |
Masse ergols | 2 025 kg |
Contrôle d'attitude | Spinné |
Source d'énergie | Panneaux solaires |
Puissance électrique | 428 W (orbite de Jupiter) |
Satellite de | Jupiter |
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Périgée | 4 200 km |
Apogée | 8,1 × 106 km |
Période de révolution | 53 jours |
MWR | Radiomètre à micro-ondes |
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MAG | Magnétomètre fluxgate |
JIRAM | Spectromètre imageur |
JADE et JEDI | Analyseurs de particules |
WAVES | Étude des ondes de plasma/radio |
UVS | Spectrographe ultraviolet |
GS | Radio gravitation |
Juno est une mission spatiale de la NASA qui a pour objectif l'étude de la planète Jupiter. La structure de cette planète géante gazeuse et son mode de formation restent, au lancement de la mission, largement inconnus malgré plusieurs missions spatiales et les observations astronomiques faites depuis la Terre. La sonde spatiale, lancée en 2011, doit collecter sur place des données sur les couches internes de Jupiter, la composition de son atmosphère et les caractéristiques de sa magnétosphère. Ces éléments doivent permettre de reconstituer la manière dont Jupiter s'est formée et de corriger ou d'affiner le scénario de formation des planètes du Système solaire dans lequel Jupiter a, du fait de sa masse importante, joué un rôle majeur.
La sonde spatiale Juno est lancée par une fusée Atlas V le . Deux ans après son lancement, Juno effectue un survol à basse altitude de la Terre qui, par assistance gravitationnelle, lui fournit le surcroît de vitesse nécessaire pour atteindre Jupiter. La phase scientifique de la mission débute après la mise en orbite autour de Jupiter le . Juno commence ses observations, depuis une orbite polaire très elliptique d'une période de cinquante-trois jours qui fait passer la sonde à très basse altitude au-dessus de la planète de pôle en pôle, en évitant en grande partie la ceinture de radiations très intense, susceptible de l'endommager. La phase scientifique de la mission initiale comprend trente-six survols de la planète et est planifiée sur vingt mois. Un problème rencontré au niveau de la propulsion principale en ne permet pas de faire passer la sonde spatiale sur l'orbite courte de quatorze jours visée. Pour réaliser le nombre souhaité de survols, la mission est prolongée jusqu'en 2021. En janvier 2021, la NASA décide de prolonger la mission jusqu'en septembre 2025.
Juno emporte huit instruments scientifiques dont deux spectromètres, un radiomètre, un magnétomètre et un ensemble d'instruments destinés à l'étude des pôles de Jupiter. Juno est la première sonde spatiale à destination d'une planète externe qui utilise des panneaux solaires au lieu de générateurs thermoélectriques à radioisotope. La sonde spatiale est la deuxième mission du programme New Frontiers qui regroupe des missions d'exploration du Système solaire nécessitant un budget moyen. Au sein de la NASA, la gestion de la mission est assurée par le Jet Propulsion Laboratory tandis que le volet scientifique est pris en charge par le Southwest Research Institute. La sonde spatiale est fabriquée par Lockheed Martin. Le coût total est de 1,1 milliard de dollars.