Kouloughlis

Kouloughlis
Description de cette image, également commentée ci-après
Illustration d'un Koulouglli algérien, début du XIXe siècle.

Populations importantes par région
Autres
Régions d’origine Algérie, Tunisie, Libye
Langues Turc, arabe, arabe algérien, arabe égyptien, arabe libyen, arabe maghrébin, arabe tunisien, Judéo-arabe
Religions Sunnisme
Ethnies liées Turques, Arabes, Morisques

Les Kouloughlis[1] (du turc : kul oğlu « fils de serviteur [de l’État turc ottoman] »[2],[3]) forment un groupe social de la régence d'Alger, de la régence de Tunis et de la régence de Tripoli. Il s'agit de personnes issues d'unions entre des Ottomans, souvent des janissaires, et des femmes maghrébines locales, bien que des femmes ottomanes aient également épousé des hommes autochtones.

Bien que la traduction de kul oğlu en « fils de soldat » ait été avancée[4], le terme n'a pas de connotation péjorative[réf. nécessaire], ce serait même le contraire[réf. nécessaire], tant était grand le prestige de l'Empire ottoman et de ses représentants.

Parmi les plus renommés, on peut citer Hussein Ier Bey, fondateur de la dynastie tunisienne des Husseinites qui régna pendant 252 ans sur le pays. De nos jours, il subsiste au Maghreb des familles descendant de ce groupe social].

  1. s'écrit aussi « Koulouglis », « Cologlis » ou « Qulaughlis »
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées MOREAU
  3. Voir kull sur le wiktionnaire.
  4. Maroc-Algérie : analyses croisées d'un voisinage hostile, Paris, Karthala Editions, , 252 p. (ISBN 978-2-8111-0458-0, lire en ligne)