La Amistad | |
Réplique de La Amistad naviguant dans le port historique de Mystic, Connecticut | |
Autres noms | Friendship |
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Type | Goélette |
Gréement | goélette à hunier |
Histoire | |
Architecte | H. Elroy Arch |
Chantier naval | Thompson Enterprise, Key West |
Lancement | 1839 |
Équipage | |
Équipage | 9 marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 39,30 m |
Longueur de coque | 24,40 m |
Maître-bau | 7,00 m |
Tirant d'eau | 3,20 m |
Déplacement | 137 tonnes |
Voilure | 483 m2 (8 voiles) |
Propulsion | voile et 2 Caterpillar diesel |
Caractéristiques commerciales | |
Capacité | 49 stagiaires |
Carrière | |
Armateur | Amistad America, Inc. |
Pavillon | États-Unis |
Port d'attache | New Haven, Connecticut États-Unis |
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La Amistad, d'abord nommée Friendship, est une goélette à hunier construite à Baltimore en 1833, qui a été utilisée par des Espagnols dans la traite des Noirs aux Caraïbes, et dont le capitaine a été tué lors d'une mutinerie par des captifs africains en 1839[1].
Jugés aux États-Unis, ces Africains ont été acquittés parce qu'ils n'étaient pas des « esclaves » mais avaient été « kidnappés », sauf le garçon de cabine du capitaine considéré, lui, « esclave » et de ce fait condamné à être renvoyé à Cuba ; le navire a été rendu aux marins.
Les aspects politiques de cette histoire témoignent des préjugés raciaux dont ont été victimes les Noirs en Amérique, en particulier de la part des autorités gouvernementales de l'époque qui étaient en faveur de l'esclavage, alors qu'une partie de l'opinion était bouleversée. Les abolitionnistes ont unanimement soutenu les accusés, payé leur retour en Afrique et mis le petit Antonio en sécurité[1].