La Malinche

La Malinche
La Malinche traduisant le langage des mexicas à Cortés. Lienzo Tlaxcala XVIe siècle.
Titre de noblesse
Princesse
Biographie
Naissance
Décès
Domiciles
Tabasco (à partir de ), vallée de MexicoVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Juan Jaramillo de Andrade (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
María Jaramillo Malintzin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

La Malinche, appelée à l'origine Malinalli, puis Malintzin (en nahuatl), enfin Doña Marina (ainsi que les conquistadors espagnols la nomment), née vers 1502 et morte vers 1528 (possiblement en 1550), est une Amérindienne d'origine nahua, qui, faisant partie d'un lot d'esclaves offerts par le cacique maya de la région de Potonchan (en) à Hernán Cortés après sa victoire de la Centla (14 mars 1519). Elle joue un rôle important dans la conquête de l'Empire aztèque (1519-1521).

D'abord attribuée à un compagnon de Cortés, Alonso Puertocarrero (avril 1519), elle devient la maîtresse de Cortés en octobre, lui donnant un fils. Mais surtout, hostile aux Aztèques, elle assiste avec efficacité les Espagnols en tant qu’interprète (maya et nahuatl), conseillère et intermédiaire avec les indigènes, dont certains sont aussi ennemis des Aztèques.

Vers 1525, elle devient l'épouse d'un autre conquistador, Juan Jaramillo, à qui elle donne une fille en 1526. Les circonstances de sa mort ne sont pas connues : elle est mentionnée dans les sources pour la dernière fois en 1528 et Jaramillo se remarie vers 1530.

De nos jours, au Mexique, La Malinche est une figure très vivace qui présente plusieurs aspects contradictoires : elle est à la fois le symbole de la trahison, la victime consentante et la mère symbolique du peuple mexicain moderne.