Lac de lave

Vue du lac de lave de l'Erta Ale[1].
Vue aérienne du lac de lave du Marum en septembre 2009. On distingue une terrasse cratérique qui indique le niveau atteint par le lac précédemment.
Le lac de lave du Nyiragongo.
Fontaines de lave du lac de Halemaʻumaʻu, Kīlauea.
Vue satellite du lac de lave du mont Erebus.
Vue aérienne du lac de lave du cratère Puʻu ʻŌʻō, Kīlauea. Le cratère mesure environ 250 m de diamètre.

Un lac de lave est une masse de lave, généralement basaltique, maintenue fluide par sa température élevée et le brassage provoqué par la remontée continue de gaz volcaniques, qui s'accumule dans une dépression généralement circulaire d'un volcan. Les géologues distinguent deux types de lacs de lave, les lacs « actifs » (situés dans un cratère volcanique alimenté par un réservoir magmatique) et les lacs « passifs » (résultant du déversement d'une coulée de lave dans un creux topographique, ancien cratère ou graben).

  1. Le mouvement permanent de la lave est dû à un régime de convection dans le magma sous-jacent qui génère un réseau de fractures incandescentes dans la croûte de basalte solidifiée par le refroidissement. La surface de lave est ainsi organisée en une multitude de cellules convectives par lesquelles la plus grande partie de la chaleur est évacuée par ces fissures qui correspondent à des remontées de lave. La contraction thermique associée au refroidissement de la lave en surface forme des fractures de forme polygonale (en) qui fragmentent la croûte en dalles de quelques mètres carrés. Voir Xavier Van der Stappen, Æthiopia. Pays, histoire, populations, croyances, art & artisanat, Musée royal de l'Afrique centrale, , p. 26.