Le Paradis perdu

Le Paradis perdu
Page de titre de la première édition.
Informations générales
Titre
Paradise LostVoir et modifier les données sur Wikidata
Sous-titre
A poem in ten booksVoir et modifier les données sur Wikidata
Auteur
Pays d'origine
Date de création
Lieu de publication
Éditeur
Samuel Simmons (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Date de publication
Inspiré de
Suivi par
Paradise Regained (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Contenu
Personnages
Incipit
« Of Mans First Disobedience, and the Fruit… »Voir et modifier les données sur Wikidata
Explicit
« …Through Eden took thir solitarie way. »Voir et modifier les données sur Wikidata

Le Paradis perdu (Paradise Lost en anglais) est un poème épique écrit par le poète anglais John Milton. Publié à l'origine en 1667 en dix parties, « Divine Comédie du puritanisme »[1], l'ouvrage est rédigé en vers non rimés. Une deuxième édition suit en 1674, réorganisée en douze parties afin de rappeler l'Énéide de Virgile ; c'est une modification importante, la nouvelle structure faisant apparaître clairement le plan de l'œuvre. Ainsi, les premiers chapitres font écho aux derniers dans l'action qu'ils décrivent, comme le chapitre 1 qui relate la chute de Satan[2] en Enfer tandis que le chapitre 12 décrit la Chute d'Adam et Ève sur Terre, induisant la présence d'un cycle dans lequel les événements se répètent inévitablement. Dans cette deuxième édition, Milton a également ajouté, à la demande de son éditeur, un argumentaire, « Vers »[3] (The Verse en anglais), expliquant son choix quant à l'absence de rimes ainsi que des résumés introductifs pour certains chapitres.

Le poème traite de la vision chrétienne de l'origine de l'Homme, en évoquant la tentation d'Adam et Ève par Satan puis leur expulsion du jardin d'Éden. Ce texte est traduit en français par Chateaubriand, lors de son exil en Angleterre. Il s'agit de la plus célèbre traduction, mais il en existe d'antérieures (de Louis Racine, de Nicolas-François Dupré de Saint-Maur, de Jacques Delille, ou de Jean-Baptiste Mosneron de Launay, notamment[4]).

  1. Max Weber, L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme.
  2. « Satan et les démons », sur Info-Bible (consulté le ) : à l'origine, Satan est un ange déchu jeté hors du Paradis.
  3. John Milton (trad. François-René de Chateaubriand), Le Paradis perdu (1667), Renault et Cie, (lire sur Wikisource), « Remarques », xv.
  4. Lancelin, de Laval, publie en 1769 une traduction en vers.