Les Confessions | |
Pastel de Maurice Quentin de La Tour, Jean-Jacques Rousseau, en 1753 (alors âgé de 41 ans) | |
Auteur | Jean-Jacques Rousseau |
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Pays | Suisse |
Genre | Autobiographie |
Éditeur | Cazin |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | Première partie en 1782, seconde partie incomplète en 1789, puis première édition intégrale en 1813 à Paris |
Nombre de pages | 648 (éd. Launette, 1889) |
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Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau est une autobiographie couvrant les cinquante-trois premières années de la vie de Rousseau, jusqu'à 1765.
Les douze livres des Confessions se divisent en deux ensembles distincts, définis par Rousseau lui-même : la première partie constituée par les livres I à VI avec le Préambule, rédigée en 1765-1767, couvre les années 1712-1740 (années de formation, de la naissance à Genève à l'installation à Paris à 28 ans) alors que la deuxième partie, constituée par les livres VII à XII et rédigée en 1769-1770, couvre les années 1741-1765, c'est-à-dire sa vie à Paris dans les milieux de la musique et des philosophes, avec ses réussites (Discours - La Nouvelle Héloïse) et ses déboires, comme les attaques qui suivent la publication de l'Émile, qui l'obligent à fuir en Suisse.
L'œuvre aura une publication entièrement posthume : en 1782 pour la première partie et en 1789 pour la deuxième[1]. Rousseau avait cependant déjà fait des lectures publiques de certains extraits.
Le titre des Confessions a sans doute été choisi en référence aux Confessions de saint Augustin, publiées au IVe siècle. Rousseau accomplit ainsi un acte sans valeur religieuse à proprement parler, mais doté d’une forte connotation symbolique : celui de l’aveu des péchés, de la confession. Associant sincérité, humilité et plaidoyer pour lui-même, Rousseau cherche à brosser un portrait positif de lui-même et se présente essentiellement comme une victime de la vie[2]. L'œuvre des Confessions fonde néanmoins le genre moderne de l'autobiographie et constitue un texte marquant de la littérature française.