Les Nombres | ||||||||
Plaie des Israélites quand ils mangèrent des cailles (illustration des Figures de la Bible). | ||||||||
Titre dans le Tanakh | Bəmidbar (Dans le désert) | |||||||
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Auteur traditionnel | Moïse | |||||||
Auteur(s) selon l'exégèse | Plusieurs auteurs anonymes | |||||||
Datation traditionnelle | XVIe-XIIe siècle av. J.-C. | |||||||
Datation historique | VIIIe-VIe siècle av. J.-C. | |||||||
Plus ancien manuscrit | Qumrân 2 et 4 | |||||||
Nombre de chapitres | 36 | |||||||
Classification | ||||||||
Tanakh | Torah | |||||||
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Canon biblique | Pentateuque | |||||||
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Le Livre des Nombres (traduit du grec de la Septante Ἀριθμοί / Arithmoí, en hébreu במדבר Bəmidbar, « dans le désert »[1]) est le quatrième livre de la Bible. Ce livre regroupe tous les éléments qui ont pris place entre la sortie d'Égypte et l'arrivée en terre promise.
Ce texte aborde des thèmes variés et on y trouve des récits, des textes de lois, des prophéties et des listes généalogiques. Il relate l'histoire du voyage d'Israël depuis le mont Sinaï jusqu'aux plaines de Moab à la frontière de Canaan. Un de ses enseignements les plus importants est que le peuple de Dieu doit agir selon la foi, faisant confiance à ses promesses, s'il veut continuer avec succès. Il raconte le châtiment infligé par Dieu à Israël pour sa désobéissance et donne des renseignements sur les lois israélites.
La tradition attribue son écriture à Moïse, mais les tensions et contradictions internes du livre, ainsi que le vocabulaire employé et les allusions à des événements historiques, incitent la recherche moderne à situer plutôt son écriture entre le VIIIe siècle av. J.-C. et le VIe siècle av. J.-C.
Il est peu commenté par la tradition et peu travaillé par les chercheurs modernes, si bien qu'il fait figure de parent pauvre dans l'exégèse de l'Ancien Testament[2]. Origène, père de l'exégèse biblique qui attribue facilement un sens allégorique aux Écritures, estime que la lecture de ce livre est rejetée « comme des nourritures lourdes et indigestes » (Homélies sur les Nombres, vers 239-242)[3].