Logique

Gregor Reisch, « La logique présente ses thèmes centraux », Margarita Philosophica (de), 1503/08 (?). Les deux chiens veritas et falsitas courent derrière le lièvre problema, la logique se presse armée de son épée syllogismus. En bas à gauche se trouve Parménide dans une grotte, grâce auquel la logique aurait été introduite dans la philosophie.

La logique — du grec λογική / logikḗ (adjectif dérivé de λόγος / lógos, « raison, langage, raisonnement »), sous-entendu τέχνη / tékhnē : « l'art du raisonnement », — est, dans une première approche, l'étude de l'inférence, c'est-à-dire des règles formelles que doit respecter toute argumentation correcte. Le terme aurait été utilisé pour la première fois par Xénocrate[1].

La logique antique se décompose d'abord en dialectique et rhétorique.

Elle est depuis l'Antiquité l'une des grandes disciplines de la philosophie, avec l'éthique (philosophie morale) et la physique (science de la nature).

Les travaux de George Boole, William Stanley Jevons, Gottlob Frege ont permis depuis le XIXe siècle le développement fulgurant d'une approche mathématique de la logique. Sa convergence opérée avec l'informatique depuis la fin du XXe siècle lui a donné un regain de vitalité.

Elle trouve depuis le XXe siècle de nombreuses applications en ingénierie, en linguistique, en psychologie cognitive, en philosophie analytique ou en communication.

  1. Jean-Baptiste Gourinat, « La logique : une création de la Grèce antique », Pour la Science, no 49,‎ (présentation en ligne)