London Calling

London Calling
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Entrée du musée de Londres en décembre 2019.
Album de The Clash
Sortie au Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Enregistré Entre août et septembre 1979
Wessex Studios - Londres
Durée 65 min 03 s
Genre Punk rock, new wave[1]
Format Double album
Producteur Guy Stevens
Label CBS Records au Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Epic Records aux Drapeau des États-Unis États-Unis
Critique

Albums de The Clash

London Calling est le troisième album du groupe britannique The Clash, édité par CBS Records et sorti le au Royaume-Uni puis en janvier 1980 aux États-Unis sous le label Epic Records.

Album rock de référence[3], ce disque polyvalent mêle de nombreux styles[4] : ska, punk rock, pop, new wave, rockabilly, jazz, soul et reggae. Les thèmes abordés et dénoncés à travers les morceaux sont le chômage, la consommation de drogues, les conflits raciaux, la politique ainsi que les responsabilités des adultes dans la société[5]. Avec ce double album, le groupe souhaite alors se démarquer du mouvement punk qu'il juge sur le déclin[6].

Vendu à près de deux millions d'exemplaires dans le monde[7], l'album est certifié disque de platine aux États-Unis[8] et permet aux Clash de sortir du microcosme punk[9].

  1. a et b (en) Stephen Thomas Erlewine, « The Clash - London Calling », Review, sur Allmusic.com (consulté le )
  2. (en) Pat Blashill, « The Clash - London Calling », sur Rolling Stone, (consulté le )
  3. (en) Jeremy Simmonds, The Encyclopedia of Dead Rock Stars: Heroin, Handguns, and Ham Sandwiches, Chicago Review Press, (ISBN 1556527543 et 9781556527548), p. 486, « The best Clash record — and to many, one of the best rock albums of all time — was 1979's London Calling (1980, US). »
  4. Clinton Heylin, Babylon’s Burning - Du Punk au Grunge, Au Diable Vauvert, (ISBN 284626130X et 9782846261302), p. 537, « Cet album, qui offrait une pléthore de styles, avait plus en commun avec les 101ers qu'avec quoi que ce soit que Rhodes aurait pu tolérer. »
  5. (en) Tom Sinclair, « The Best Album of All Time », sur Entertainment Weekly, (consulté le )
  6. (fr) Pascal Dupont, « The Clash », sur L'Express, (consulté le ) : « « Or, il était clair que le mouvement punk ne menait nulle part. Dans les kiosques, on vendait des cartes postales montrant des crêtes rouges sur King's Road, comme une tribu en voie d'extinction. On ne voulait pas finir en carte postale. » »
  7. (en) « 8) London Calling », classement des 500 plus grands albums de tous les temps, sur Rollingstone.com, (consulté le )
  8. (en) « Gold and Platinium », sur Recording Industry Association of America, (consulté le ) : « Title : LONDON CALLING - Certification Date : 02/14/1996 »
  9. (en) Allan Jones, « Death or Glory », Uncut,‎ (lire en ligne) :

    « I don't see Joe much after this, watch from a distance as London Calling turns The Clash into a major rock band, the world theirs if they want it. »