Lutte antivectorielle

La lutte antivectorielle est l'ensemble des moyens mobilisés pour réduire un ou plusieurs vecteurs de maladies bactériennes, virales ou de parasitoses. Il s'agit d'une forme de contrôle des épidémies qui a d'abord été mise en œuvre contre les moustiques vecteurs du Paludisme, basée sur les pesticides, la destruction des gites larvaires, la lutte biologique, de répulsifs, etc., et qui a trouvé un regain d'intérêt avec l'apparition de nouveaux risques pandémiques (Virus Zika, Chikungunya...), conduite sous l'égide de l’organisation Mondiale de la Santé. La lutte antivectorielle cible les larves et/ou les adultes vecteurs ciblés (il s'agit surtout d'insectes et d'acariens)[1], qui peuvent être ciblés à des échelles écopaysagères jusqu'aux échelles familiales[2] et individuelles[3].

Depuis les années 1970, la demande sociale, publique et politique a évolué. Les motivations étaient initialement sanitaires et économiques, mais des préoccupations liées aux effets secondaires en matière de santé environnementale (cf. toxicité et/ou écotoxicité des produits chimiques ou méthode de génie génétique utilisées)[4] et écologiques ont émergé.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Carnevale1995
  2. « Le paludisme-maladie dans la ville de Yaoundé (Cameroun) : prise en charge et lutte antivectorielle au niveau familial- fdi:35956- Horizon », Bulletin de la Société de Pathologie Exotique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Rozendaal J.A & World Health Organization (1999) La lutte antivectorielle: Méthodes à usage individuel et communautaire. Organisation mondiale de la Santé (OMS).
  4. Claude Dejoux, « Consequences ecotoxicologiques de la lutte antivectorielle en pays tropicaux: La situation des milieux lotiques Africains », Fate and Effects of Toxic Chemicals in Large Rivers and Their Estuaries, sur Science of The Total Environment, (ISSN 0048-9697, DOI 10.1016/0048-9697(90)90276-Z, consulté le ), p. 799–813