Luxembourgeois Lëtzebuergesch | |
Pays | Luxembourg, Belgique, Allemagne |
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Région | pays d'Arlon, pays de Saint-Vith, pays des Trois Frontières, pays de Bitburg, pays de Prüm |
Nombre de locuteurs | environ 400 000 |
Nom des locuteurs | luxembourgophones |
Typologie | SOV + V2, flexionnelle, accusative, accentuelle, à accent d'intensité |
Classification par famille | |
Statut officiel | |
Langue officielle | Luxembourg |
Codes de langue | |
IETF | lb
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ISO 639-1 | lb
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ISO 639-2 | ltz
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ISO 639-3 | ltz
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Étendue | Langue individuelle |
Type | Langue vivante |
Linguasphere | 52-ACB-db
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WALS | lux
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Glottolog | luxe1241 – francique mosellanluxe1243 – luxembourgeois |
Échantillon | |
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme (voir le texte en français) : Artikel 1 All Mënsch kënnt fräi a mat deer selwechter Dignitéit an deene selwechte Rechter op d'Welt. Jiddereen huet säi Verstand a säi Gewësse krut a soll an engem Geescht vu Bridderlechkeet deenen anere géintiwwer handelen. |
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Carte | |
Aire géographique du luxembourgeois. | |
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Le luxembourgeois (autonyme : Lëtzebuergesch) est une langue indo-européenne de la famille des langues germaniques parlée essentiellement au Luxembourg, ainsi que dans quelques communes limitrophes en Belgique[1], en France[2] et en Allemagne.
Les langues administratives du pays sont le luxembourgeois, le français et l'allemand (première langue d'alphabétisation)[3]. Comme décrit dans la loi, le Luxembourg n'a pas de langue officielle.
Primitivement, l'appellatif « luxembourgeois » ne concerne que les variétés du moyen-allemand occidental qui sont parlées au Luxembourg. L'orthographe du luxembourgeois est officiellement standardisée en 1976. En 1984, la langue obtient le statut de seule langue nationale du Luxembourg. La singularité de la langue luxembourgeoise est clairement identifiable à la fois morphologiquement, symboliquement et sociologiquement[4].
La langue luxembourgeoise ne doit pas être confondue avec un dialecte de l'Eifel (de), comme celui de Bitburg, même s'ils appartiennent tous deux à l'aire linguistique du francique mosellan. Les apports romans et français y sont moins fréquents, une différence d'accent et l'influence de l'allemand standard s'entendent le plus souvent. Le dialecte de l'Eifel ne bénéficie pas d'une grammaire rigoureuse ni de véritables dictionnaires, contrairement à la langue luxembourgeoise. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, le terme « Luxembourgeois » désigne par extension une zone linguistique[n 1] qui est délimitée par le francique ripuaire (isoglosse dorp/dorf), le francique mosellan (isoglosse op/of) et deux langues d'oïl (le wallon et le lorrain).
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