Madame du Barry | ||
Portrait de Madame du Barry en Flore par François-Hubert Drouais, entre 1773 et 1774. | ||
Titre | Comtesse du Barry (1768-1790) |
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Biographie | ||
Nom de naissance | Jeanne Bécu | |
Surnom | Madame du Barry Mademoiselle Lange Jeanne (Gomard) de Vaubernier Jeanne (Bécu) de Cantigny |
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Naissance | Vaucouleurs[1] (royaume de France) |
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Décès | (à 50 ans) Paris (République française) |
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Père | Jean-Baptiste Gomard de Vaubernier (père putatif) Claude Billard du Monceau (père putatif) |
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Mère | Anne Bécu | |
Conjoint | Guillaume du Barry | |
Liaisons | Louis XV Lord Seymour Comte du Barry-Cérès Maréchal-duc de Richelieu Duc de Brissac |
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Enfants | Marie-Joseph Bécu de Cantigny[réf. nécessaire] | |
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Jeanne Bécu, dite aussi Jeanne Bécu de Cantigny ou Jeanne Gomard de Vaubernier[n 1], est née le 19 août 1743 à Vaucouleurs ou à Albenga[1] et est morte guillotinée à Paris le . Elle est la dernière favorite du roi Louis XV, entre 1768 et 1774 (et par conséquent la dernière favorite officielle d'un souverain français, les rois et empereurs suivants n'ayant pas désigné de favorite).
Devenue comtesse du Barry par mariage, elle est connue sous l'appellation de Madame du Barry[n 2] ou Jeanne du Barry.
Née roturière, elle doit à sa grande beauté d'être devenue une personnalité importante du demi-monde parisien. Plusieurs hommes de la haute noblesse française sont de ses amants et lui apprennent les manières de la cour. Elle a ainsi comme amant le comte du Barry-Cérès, qui souhaite lui faire rencontrer Louis XV, en faire la maîtresse et profiter des avantages induits. Pour faire entrer la jeune femme dans la noblesse, le comte du Barry-Cérès – lui-même marié – lui fait épouser son frère, le comte Guillaume du Barry. Pour la présenter à la cour et lui permettre d'y évoluer officiellement, le comte lui trouve une « marraine » de haute noblesse (mais désargentée), la comtesse de Béarn.
Bien que désirant ne pas se mêler de politique, elle se trouve malgré elle au milieu des rivalités qui opposent ses amis, le duc d'Aiguillon et le maréchal-duc de Richelieu, au duc de Choiseul, principal ministre d'État de Louis XV. La comtesse du Barry mène une grande vie à la Cour, appréciée pour son esprit et son mécénat, détestée pour ses origines et pour son statut de maîtresse royale. Cela lui vaudra aussi l'animosité affichée de la jeune dauphine de France Marie-Antoinette d'Autriche, influencée par Mesdames, filles du roi, provoquant une crise politique entre la France et l'Autriche. Des tentatives de réconciliation auront lieu entre les deux femmes, qui toutes échoueront.
Au lendemain de la mort de Louis XV le , le nouveau roi Louis XVI l'oblige à quitter la cour. Après un séjour dans une abbaye, elle mène une vie d'exil au château de Louveciennes, gérant son domaine, sa famille et recevant les grands noms de France et d'Europe. Elle y reçoit l'empereur Joseph II du Saint-Empire, frère de la reine Marie-Antoinette, qui la traite avec une affabilité remarquée. Elle y vit une grande histoire d'amour avec le duc de Brissac. Au moment où éclate la Révolution française de 1789, Madame du Barry se montre enthousiaste des réformes nécessaires à la société française. Plutôt insouciante, elle reste en contact avec les Émigrés qui sont en Angleterre, la péninsule italienne, le Saint-Empire.
La comtesse du Barry est un peu oubliée. Le cambriolage de Louveciennes dans la nuit du 10 au 11 janvier 1791 attire l'attention sur elle ; ses bijoux volés sont retrouvés en Angleterre et un procès s'ouvre à Londres. Durant la période de la Terreur, ses traversées de la Manche la rendent suspecte auprès du Comité de Salut public, elle est accusée d'avoir secrètement pris le parti de la contre-révolution. Emprisonnée le à la prison Sainte-Pélagie, elle est victime d'un procès expéditif où elle se défend mal, et où Antoine Fouquier-Tinville l'accable. Madame du Barry est guillotinée le sur la place de la Révolution.
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