Capitale |
Tahert (Rostémides) Achir (Zirides) Kalâa des Béni Hammad (Hammadides) Béjaïa (Hammadides)[1] Tlemcen (Zianides)[2] |
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Religion | Islam (ibadisme, sunnisme), judaïsme, christianisme |
(Ier) 767-788 | Ibn Rustom, dynastie des Rostémides |
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(Ier) – | Ziri ibn Menad, dynastie des Zirides |
(Ier) – | Hammad ibn Bologhine, dynastie des Hammadides |
(Ier) – | Abd al-Mumin, dynastie des Mouminides (ensemble du Maghreb et Al-Andalus) |
(Ier) –1518/1556 | Yaghmoracen Ibn Ziane, dynastie des Zianides |
(Der) 1550-1556 | Al Hassan ibn Abou Hammou, dernier sultan zianide |
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Entités suivantes :
Le Maghreb central ou Maghreb el-Awsat (en arabe : المغرب الأوسط, al-Maghrib al-Awsaṭ), aussi désigné comme « Berbérie centrale » est une zone territoriale du Maghreb et une appellation historique de l’Algérie, entre les VIIe et XVIe siècles, dont les limites sont fluctuantes. Il correspond généralement à une grande partie de l’Algérie et de son Sahara septentrional.
Après la conquête des Arabes omeyyades (VIIe siècle), il s'en détache à la faveur de la Grande révolte berbère qui culmine à bataille des Nobles (740) où les Berbères remportent une victoire décisive. Des pouvoirs locaux d'obédience berbère, kharéjites et égalitaires, naissent alors comme les Ifrénides de Tlemcen, ou les Rostémides de Tahert. Le Maghreb central est alors vu dans l'historiographie arabe comme le territoire des communautés berbères dissidentes avant l'avènement de l'ordre politique et économique fatimide. Il voit également, plus tard, l'émergence de pouvoirs dynastiques berbères locaux comme les Zirides (Xe siècle), les Hammadides (XIe siècle), ou les Zianides (XIIIe siècle). Situé entre le Maghreb al-aqsa, le Maghreb extrême et l'Ifriqiya, ou Maghreb proche, il est également soumis à l'avancée de pouvoirs concurrents sur ses marches : c'est le cas des Aghlabides (IXe siècle) à l'Est ou des Almoravides à l'Ouest (XIe siècle).
Le Maghreb central connait aussi la naissance de mouvements qui débordent de ses frontières comme l'offensive chiite ismaélienne des tribus Kutama qui fondent le califat fatimide (Xe siècle), qui avancera jusqu'au Caire et en Orient. Il est aussi le théâtre de la rencontre entre Abd el-Mumin et Ibn Toumert à Béjaïa qui aboutira sur la création de l'Empire almohade (XIIe siècle).
Le Maghreb central connaitra un morcèlement politique à partir du XVe siècle, les confédérations tribales, les confréries maraboutiques, ainsi que les pillages hilaliens affaiblissent les pouvoirs centraux à Tlemcen et à Béjaïa. La Reconquista puis l'offensive des Espagnols sur les côtes au début du XVIe siècle poussent la population et certains dignitaires dans les villes à se tourner vers des corsaires turcs, comme les frères Barberousses, qui sollicitent l'intervention ottomane.
C'est le début de la régence d'Alger qui se forme sur les décombres de l'Etat Zianide, et des marches hafsides à l'Est : le centre du Maghreb est dès lors nommé dawla al-Jazâ’ir (le pouvoir-État d’Alger).
« les anciennes capitales du Maghreb central : Tahert, Ashīr, qui fut délaissée après la fondation de la Qal’a »