Maison d'Enghien

Maison d'Enghien
Image illustrative de l’article Maison d'Enghien
Armes

Blasonnement Gironné d'argent et de sable de dix pièces, chaque giron de sable chargé de trois croisettes recroisettées au pied fiché d’or.
Cri de guerre « Enghien au seigneur ! »
Période XIe – XVIIe siècle
Pays ou province d’origine Pagus de Brabant
Fiefs tenus Enghien, Mons, Tubize, Braine-le-Château, Ronquières, Braine-l'Alleud, Hannut, Plancenoit, Lembeek, Leerbeek, Rebecq, Seneffe, La Folie, Havré, Ghlin, Kestergate (nl), Sotteghem, Biévène, Warfusée, Seraing, Presles, Walhain, Wisbecq, Rameru, Bassilly, Blaton, Prayaux, Quevaucamp, Escaudœuvre, Ghoy, Novelle, Machault, Fagnolle, Vierves, Meys, Zandbergen, Omophita (Chypre), Knodoria (Chypre), Dischoria (Chypre), Comté de Brienne (Champagne), Lecce, Conversano, duché d'Athènes (titulairement), etc.
Demeures Château d'Enghien
Château de Mons
Château d'Havré
Château de Presles
Château de La Follie
Château de Ham-sur-Heure
etc.
Fonctions ecclésiastiques Prince-évêque de Liège, Évêque de Tournai

La maison d'Enghien est une famille féodale éteinte originaire de l'ancien pagus de Brabant et dont la première mention remonte à la fin du XIe siècle.

Cette maison était l'une des plus prestigieuses du duché de Brabant et du comté de Hainaut ; sa bannière faisait parade entre les premières de celles du duché de Brabant, ce qui fut le cas notamment à la célèbre bataille de Worringen[1],[2].

Les seigneurs d'Enghien relevaient leurs terres et prêtaient hommage tantôt aux ducs de Brabant, tantôt aux comtes de Hainaut ; ce qui engendra des guerres entre les deux prétendants à la suzeraineté[3]. D'après les titres déposés à la trésorerie des chartes du Hainaut, la terre d'Enghien relevait cependant directement des comtes de Hainaut[3].- En réalité, les seigneurs d'Enghien tenaient leur Terre et Seigneurie d'Enghien des comtes de Hainaut pour une série de villages (Enghien-Hainaut) et du duc de Brabant pour un série d'autres villages (Enghien-Brabant)[4]. Cette terre était l'une des quarante-quatre baronnies du comté du Hainaut[2]. À la suite de la mort de Louis d'Enghien en 1394, la baronnie d'Enghien passe à la maison de Luxembourg, puis, en 1485, à la maison de France. Finalement Henri IV revendit cette seigneurie aux ducs d'Arenberg en 1606[2],[5].

Les seigneurs d'Enghien comptent, notamment, parmi leur descendance :

  1. Butkens, Trophée tant sacrés que profanes du duché de Brabant, tome II, livre III, p. 113.
  2. a b et c Max Servais, Armorial des Provinces et communes de Belgique, 1955, p. 602.
  3. a et b Félix-Victor Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique, tome deuxième, Bruxelles, 1849, pp. 263-274
  4. Jean-Jacques VANHOLLEBEKE, La seigneurie d'Enghien (des origines à la fin du XIVe siècle, Bruxelles, AGR,
  5. Yves DELANNOY, La cession de la seigneurie d'Enghien par Henri IV à Charles d'Arenberg en 1607, Bruxelles, coll. « Collection Histoire / série in-8° » (no 76), , 245 p.