Manuel Chaves | |
Manuel Chaves, alors ministre de la Politique territoriale, en , à l'âge de 65 ans. | |
Fonctions | |
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Député aux Cortes Generales | |
– (3 ans, 6 mois et 19 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Cadix |
Législature | Xe |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | Salvador de la Encina |
– (12 ans, 10 mois et 30 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Cadix |
Législature | Constituante, Ire, IIe, IIIe et IVe |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | Elvira Castilla del Pino |
Vice-président du gouvernement espagnol[a] Ministre de la Politique territoriale et de l'Administration publique[b] | |
– (2 ans, 8 mois et 16 jours) |
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Président du gouvernement | José Luis Rodríguez Zapatero |
Gouvernement | Zapatero II |
Prédécesseur | Fernando Abril (vice-président, indirectement) Elena Salgado (Politique territoriale) María Teresa Fernández de la Vega (Administration publique, 2010) |
Successeur | Pablo Iglesias (vice-président, indirectement) Cristóbal Montoro (Politique territoriale & Administration publique) |
Président du Parti socialiste ouvrier espagnol | |
– (11 ans, 6 mois et 13 jours) |
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Secrétaire général | José Luis Rodríguez Zapatero |
Prédécesseur | Vacant Ramón Rubial (indirectement) |
Successeur | José Antonio Griñán |
Président de la direction provisoire du Parti socialiste ouvrier espagnol | |
– (4 mois) |
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Prédécesseur | Joaquín Almunia |
Successeur | José Luis Rodríguez Zapatero |
Secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie | |
– (15 ans, 11 mois et 2 jours) |
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Président | Pedro Aparicio Sánchez (es) José Enrique Moratalla (es) Petronila Guerrero (es) |
Prédécesseur | Carlos Sanjuán (es) |
Successeur | José Antonio Griñán |
Président de la Junte d'Andalousie | |
– (18 ans, 8 mois et 12 jours) |
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Gouvernement | Chaves I, II, III, IV, V et VI |
Législature | IIIe, IVe, Ve, VIe, VIIe et VIIIe |
Coalition | PSOE (1990-96) PSOE-PA (1996-2004) PSOE (2004-09) |
Prédécesseur | José Rodríguez de la Borbolla |
Successeur | Gaspar Zarrías (intérim) José Antonio Griñán |
Député au Parlement d'Andalousie | |
– (18 ans, 8 mois et 18 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Cadix |
Législature | IIIe, IVe, Ve, VIe, VIIe et VIIIe |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | María Dolores Cañero |
Ministre du Travail et de la Sécurité sociale | |
– (3 ans, 9 mois et 5 jours) |
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Président du gouvernement | Felipe González |
Gouvernement | González II et III |
Prédécesseur | Joaquín Almunia |
Successeur | Luis Martínez Noval |
Biographie | |
Nom de naissance | Manuel María Chaves González |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ceuta (Espagne) |
Nationalité | Espagnol |
Parti politique | PSOE (1968-2016) |
Diplômé de | Université de Séville |
Profession | Universitaire |
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Présidents de la Junte d'Andalousie Ministres de la Politique territoriale d'Espagne Ministres du Travail d'Espagne |
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Manuel María Chaves González (prononcé en espagnol : [maˈnwɛl maˈɾia ˈt͡ʃaβes ɣõnˈsales]) est un homme politique espagnol né le à Ceuta. Il a été membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Fils de franquistes convaincus, il rejoint pourtant la famille socialiste en en adhérant PSOE et au syndicat UGT. Après l'obtention d'un doctorat en droit à l'université de Séville, il devient professeur de droit du travail au milieu des années 1970.
Il intègre la direction de l'UGT en puis est élu l'année suivante représentant de Cadix au Congrès des députés. Il entre en à la commission exécutive fédérale du PSOE, où il est chargé des questions économiques trois ans plus tard.
Après les élections de , il devient ministre du Travail et de la Sécurité sociale. Cette promotion le conduit à sortir des organes dirigeants du parti et du syndicat. En , il est contraint de retirer son projet de plan pour l'emploi des jeunes après la grève générale convoquée par les deux principales centrales syndicales espagnoles. Il est reconduit à ce poste en .
En , il est désigné candidat socialiste aux élections régionales en Andalousie, fief socialiste depuis la fin du franquisme. Vainqueur du scrutin, il est investi président de la Junte et accomplit un mandat de 18 ans et huit mois. Avec José Bono et Juan Carlos Rodríguez Ibarra, il est présenté comme l'un des « barons » du socialisme espagnol. À partir de , il cumule cette fonction avec celle de secrétaire général du PSOE andalou.
Il est choisi en pour prendre la présidence de la direction provisoire du parti, formée après la démission du secrétaire général Joaquín Almunia. Au cours du XXXVe congrès fédéral, il est élu au poste honorifique de président du PSOE sur proposition de José Luis Rodríguez Zapatero, successeur d'Almunia.
Il est rappelé au gouvernement espagnol en par Zapatero, qui le nomme troisième vice-président du gouvernement, un poste vacant depuis 31 ans, et ministre de la Politique territoriale. Ses compétences sont élargies à la fonction publique l'année suivante. Il cède en la direction andalouse du PSOE à son successeur à la Junte José Antonio Griñán, ce qui occasionne leur rupture amicale.
Il est réélu député de Cadix lors des élections générales de et fait ainsi son retour au Congrès des députés après 21 ans d'absence. Il y prend la présidence de la commission de suivi et d'évaluation du pacte de Tolède. En , Griñán le remplace comme président du Parti socialiste.
Il démissionne de son mandat en et du PSOE l'année suivante, après avoir été mis en examen dans une affaire de fraude aux subventions orchestrée lorsqu'il présidait la Junte d'Andalousie. Il est condamné en , un an après la clôture du procès, à neuf ans d'interdiction d'exercice de toute fonction publique. Le verdict est confirmé en appel deux ans et demi plus tard, puis cassé en par le Tribunal constitutionnel.
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