Manuscrits bibliques

Un manuscrit biblique est la copie d'un texte fondateur des religions juive et chrétienne, écrit avant l'usage de l'imprimerie en Occident. Le mot manuscrit vient du latin manus, « main » et scriptum, « écrit » ; Bible vient du grec βιβλία / biblía, « livres » par le latin chrétien biblia, « livres sacrés » .

La taille d'un manuscrit biblique varie du minuscule parchemin, contenant des versets individuels ou des écritures juives (voir téfiline), à d'énormes codex, comme des Bibles polyglottes. Il peut contenir tout ou partie d'un texte canonique de la Bible hébraïque (Tanakh), du Nouveau Testament ou un travail extracanonique.

Il existe de nombreux manuscrits bibliques, complets ou fragmentés. Ainsi les manuscrits du Nouveau Testament constituent un ensemble de plus de 5 800 textes grecs, plus de 10 000 en latin et 9 300 dans diverses autres langues anciennes - syriaque, copte, arménien, éthiopien, slave ou gotique ; ces manuscrits datent de l'an 125 au XVe siècle, avec l'introduction de l'imprimerie.

La science de la critique textuelle s'intéresse aux évolutions du texte. Ses variations résultent des interprétations et des sélections faites volontairement par les copistes, mais aussi de leurs erreurs de transcription. Aussi ces études tentent-elle de reconstituer les différentes origines du texte.

Les manuscrits bibliques sont répartis en différentes catégories, selon leur support ou leur type d'écriture. On distingue d'abord :

  • les papyrus, fabriqués à l'aide de moelle de roseau, organisés sous forme de rouleaux ;
  • les parchemins, fabriqués à l'aide de peaux de veau ou de mouton, organisés sous forme de feuillets séparés.

Pour les manuscrits du Nouveau Testament rédigés en grec, on distingue :