Marcial Maciel Degollado

Marcial Maciel Degollado
Fonction
Supérieur général
Légion du Christ
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Marcial Maciel DegolladoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Parentèle
Jesús Degollado Guízar (d)
Raphaël Guízar Valencia (grand-oncle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux
Regnum Christi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Condamné pour

Marcial Maciel Degollado, né le à Cotija de la Paz, dans l'État de Michoacan, au Mexique, et mort le à Jacksonville, en Floride, aux États-Unis, est un prêtre mexicain, fondateur de la Légion du Christ en 1941, et supérieur général de la congrégation des légionnaires du Christ, qui revendique plus de 700 prêtres et 3 000 séminaristes. Il fonda aussi Regnum Christi, une association de laïcs ayant pour vocation l'évangélisation qui revendique plusieurs dizaines de milliers de membres.

Proche des papes et notamment de Jean-Paul II, il participa à plusieurs synodes, et devint consultant permanent de la Congrégation pour le clergé.

Il a été publiquement accusé d'actes de pédophilie sur leurs personnes par d'anciens séminaristes, en 1956 et 1997[1],[2], actes pour lesquels il a toujours clamé son innocence. Il s'est retiré de la direction de la Légion du Christ en 2005, à 85 ans, et s'est retiré de toute vie publique en 2006, à la demande du Vatican[3]. Mort aux États-Unis en 2008, il est enterré à Cotija de la Paz.

Après avoir longtemps soutenu l'innocence de son fondateur[4], la Légion du Christ a reconnu en 2009 que Marcial Maciel avait eu une relation stable avec une femme dont il avait eu une fille[5] et, en 2010, la véracité des accusations de pédophilie qui pesaient sur son fondateur[6]. Le , le Saint-Siège dénonce explicitement les délits de Marcial Maciel Degollado, le rapport le concernant faisant état de comportements très graves et objectivement immoraux, confirmés par des témoignages incontestables. Les actes commis par lui démontrent, selon le Saint-Siège, une vie sans scrupules et une absence de sentiment religieux authentique[7],[8].

En novembre 2017, son nom et sa fondation sont cités dans les révélations des Paradise Papers[9].

  1. (en) Head of Worldwide Catholic Order Accused of History of Abuse, By Gerald Renner and Jason Berry, The Hartford Courant, February 23, 1997, résumé seulement, accès payant pour l'article ; article complet.
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  3. « Communiqué du Saint-Siège du 19 mai 2006 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. Communiqué de la Légion du Christ à la suite de la réaction du Saint-Siège du 19 mai 2006.
  5. ZF09020603 « La Légion du Christ regrette la conduite de son fondateur », communiqué du .
  6. « Communiqué du Saint Siège sur la Congrégation des Légionnaires du Christ » du .
  7. AFP, « Pédophilie : le pape reprend le contrôle des Légionnaires du Christ », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  8. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées vis1mai
  9. « « Paradise Papers » : les légionnaires du Christ en mission dans les paradis fiscaux », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).