Magistrat monétaire (en) | |
---|---|
- | |
Triumvir monetalis | |
Sénateur romain | |
Préteur urbain | |
Questeur | |
Gouverneur romain | |
Préteur |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Époque |
République romaine tardive (en) |
Activités | |
Famille |
Junii Bruti (d) |
Père |
Marcus Junius Brutus (en) ou Quintus Servilius Caepio (en) (père adoptif et oncle maternel (en)) |
Mère | |
Fratrie |
Junia Secunda (sœur utérine) Junia Tertia (sœur utérine) Marcus Junius Silanus (frère utérin) Junia Prima (d) (sœur utérine) |
Conjoints | |
Parentèle |
Calpurnius Bibulus (d) (beau-fils) Decimus Junius Brutus Albinus |
Gens | |
Statuts |
Parti politique |
---|
Marcus Junius Brutus Cæpio, dit Brutus, né vers 85 av. J.-C. à Rome et mort le à Philippes, est un sénateur romain, juriste et philosophe de la fin de la République romaine, fils de Servilia, la maîtresse de Jules César, auquel il porta le dernier coup, en le poignardant le
Brutus possède à la fois l'image du traître par excellence, pour sa participation à la mort du dictateur romain, qui lui avait pardonné son adhésion au parti de Pompée, et celle d'un homme vertueux, qui préféra toujours le salut de la République au sien.
Plutarque dresse de lui un portrait tragique et vertueux, constatant que « même ceux qui lui veulent du mal pour ce qu'il conjura à l'encontre de César, s'il y a eu aucune chose généreuse faite en toute la conjuration, l'attribuent à Brutus »[1].