Match parfait

Célébrations du match parfait de Philip Humber le 21 avril 2012.

Au baseball, un match parfait – ou partie parfaite – (en anglais perfect game) est un exploit rare réalisé par un lanceur qui retire dans l'ordre tous les frappeurs de l'équipe adverse, sans que l'un d'entre eux atteigne le premier but. Par définition, il s'agit d'un match sans coup sûr doublé d'un blanchissage.

La partie parfaite est un cas particulier du match sans point ni coup sûr, dans lequel l'équipe adverse ne peut pas placer des coureurs sur les sentiers, ni marquer des points, en soutirant des buts-sur-balles, en étant atteint par un lancer, en profitant d'erreurs de la défensive qui ne seront pas créditées comme des coups sûrs, ou en frappant des amorti-sacrifices ou des optionnels.

Depuis le début du baseball majeur dans la deuxième moitié du XIXe siècle, il n'y a eu que 23 matchs parfaits en plus de 130 saisons. Deux lanceurs ont lancé des matchs parfaits au XIXe siècle, mais leurs exploits sont contestés, les règlements du sport étant différents de ceux de l'ère moderne sur certains points.

Habituellement, le lanceur doit retirer tour à tour 27 frappeurs, trois par manches, sauf s’il s’agit d’un match à domicile, où la dernière manche n’est pas jouée par l’équipe locale si elle mène au moment de son tour au bâton. Théoriquement, si le pointage demeure 0-0 après les neuf manches réglementaires et doit aller en manches supplémentaires, un lanceur devrait avoir à retirer plus de 27 adversaires pour réussir son match parfait. Cette éventualité ne s'est cependant jamais produite. Trois lanceurs dans l'histoire ont perdu leurs matchs parfaits après avoir retiré au moins 27 frappeurs consécutifs, avant de faillir en prolongation.