Pour les articles homonymes, voir Maurice Chevalier (homonymie) et Chevalier.
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| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Sépulture |
Cimetière de Marnes-la-Coquette (d) |
| Nom de naissance |
Maurice Auguste Chevalier |
| Surnoms |
Le patron, Maurice de Paris, Momo, Le Petit Chevalier, Le Petit Jésus d'Asnières |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Période d'activité |
- |
| Conjoints |
Yvonne Vallée (de à ) Nita Raya (de à ) |
| Conflit | |
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| Instrument | |
| Labels | |
| Partenaire |
Benoît-Léon Deutsch (d) |
| Genres artistiques | |
| Distinctions | Liste détaillée Cecil B. DeMille Award () Oscar d'honneur () Special Tony Award () Grammy Hall of Fame Award () Disney Legend () Étoile du Hollywood Walk of Fame Chevalier de la Légion d'honneur Officier de l'ordre national du Mérite Chevalier de l'ordre de Léopold Officier de la Légion d'honneur Croix de guerre 1914-1918 Officier de l'ordre du Nichan Iftikhar |
| Films notables | |
| Discographie |
Maurice Auguste Chevalier[1], né le à Paris 20e et mort le à Paris 15e, est un chanteur, acteur, écrivain, parolier, danseur, imitateur, comique et brièvement chroniqueur et homme d'affaires français.
Issu des milieux ouvriers du quartier de Ménilmontant, qu'il contribue à populariser[2], Maurice Chevalier devient chanteur de « caf'conc' » à l'âge de douze ans. De fil en aiguille, il devient dans les années folles un des artistes les plus populaires du music-hall français[n 1],[3],[4] avant d'entamer une fructueuse carrière d'acteur à Hollywood dans les années 1930. Deux fois nommé à l'Oscar du meilleur acteur, il tourne notamment sous la direction d'Ernst Lubitsch. De retour en France, il enchaîne les succès et, pendant l'Occupation, continue à travailler jusqu'au début de l'année 1943[5] ; il est brièvement inquiété à la Libération puis lavé de tout soupçon en 1945. N'ayant rien perdu de son succès, il alterne tours de chant et cinéma en France (Le silence est d'or en 1947, Ma pomme en 1950) et entame une seconde carrière à Hollywood avec le film Ariane en 1957, consacrée par le succès mondial de Gigi en 1958. Après 66 ans de carrière, il annonce une tournée d'adieux en 1967, et donne son ultime récital à Paris sur la scène du théâtre des Champs-Élysées le [6]. Ne supportant pas l'ennui et le manque du public, il meurt en 1972 des complications d'une tentative de suicide[7].
Arborant souvent un canotier et un nœud papillon, Maurice Chevalier et son accent parisien volontairement forcé[8] représentèrent au long de sa carrière une certaine image de la France et du Français à l'étranger, et notamment aux États-Unis : celle du Parisien typique, gouailleur, souriant, désinvolte et charmeur[9],[10]. Star internationale de son vivant, il est aujourd'hui encore l'un des chanteurs français les plus connus dans le monde[11]. Plusieurs de ses chansons furent de grands succès populaires, telles que Prosper (Yop la boum), Dans la vie faut pas s'en faire, La Chanson du maçon, Valentine, Ah ! si vous connaissiez ma poule, Ma pomme, Ça sent si bon la France, Ça fait d'excellents Français, sa version de Y'a d'la joie, Thank Heaven for Little Girls ou encore son dernier enregistrement, le générique du film Les Aristochats.
- Acte de naissance de Maurice Chevalier.
- Laeticia Bonnefoy, Le 20e arrondissement : itinéraires d'histoire et d'architecture, Paris, Action artistique de la ville de Paris, 2009, p. 42.
- Theodore Zeldin, Histoire des passions françaises, 1848-1945 : Goût et corruption, Paris, Seuil, 1981, p. 396.
- Pierre Milza et Serge Berstein, Histoire de la France au XXe siècle, volume 2 : 1930-1945, Paris, Éditions Complexe, 2003, p. 91.
- Chevalier 2012, p. 477.
- « Maurice chevalier-dernier concert inedit oct 1968 », sur fremeaux.com (consulté le ).
- Lonjon 2012, p. 210-212.
- « Lucette Chevalier, nièce de Maurice Chevalier « le gavroche de Ménilmontant » aux soixante-dix ans de carrière ! », sur francemusique.fr (consulté le ).
- Philippe de Comes et Michel Marmin, Le Cinéma français : 1930-1960, Paris, Éditions Atlas, 1984, p. 17.
- James Robert Parish et Michael R. Pitts, Hollywood Songsters: Allyson to Funicello, Routledge, 2003, p. 157.
- Étonnez-moi, 18 février 2012, France Musique (avec Jacques Pessis et Jacqueline Willemetz).
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