Michel Fourniret | |
Pédocriminel, violeur, tueur en série | |
---|---|
Information | |
Nom de naissance | Michel Paul Fourniret[1] |
Naissance | à Sedan, France |
Décès | (à 79 ans) Hôpital de la Salpêtrière, Paris, France |
Cause du décès | Problèmes d’insuffisance respiratoire, problèmes cardiaques |
Nationalité | Française |
Surnom | « Le Forestier des Ardennes »« L'Ogre des Ardennes »« Le Tueur des Ardennes »« Le Monstre des Ardennes » |
Sexe | Masculin |
Condamnation | |
Sentence | Réclusion criminelle à perpétuité incompressible |
Actions criminelles | Viols, séquestrations et assassinats |
Victimes | 11 avouées, soupçonné dans plusieurs autres affaires |
Période | - |
Pays | France, Belgique |
Régions | Bourgogne, Champagne-Ardenne, Pays de la Loire, Région wallonne, Île-de-France |
Ville | Auxerre, Châlons-en-Champagne, Charleville-Mézières, Saint-Servais, Nantes, Sedan |
Arrestation | |
Avocat | Grégory Vavasseur |
modifier |
Michel Fourniret, né le à Sedan (Ardennes) et mort le à Paris[2], est un violeur, pédocriminel et tueur en série français auteur de crimes commis principalement sur des jeunes filles en France et en Belgique.
Surnommé par les médias dans un premier temps le « Forestier des Ardennes », il s'est prétendu forestier auprès des policiers, un métier qu'il n'a jamais exercé, puis « l'Ogre des Ardennes », « le Tueur des Ardennes », « le Monstre des Ardennes », il est arrêté en Belgique pour une tentative d'enlèvement d'une fillette en . Après enquête des faits qu'il a pu commettre en Belgique et la découverte des crimes commis en France, il est extradé vers la France le .
Plusieurs fois reporté, son procès se conclut par sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour cinq meurtres et deux assassinats de jeunes filles en France et en Belgique, les justices française et belge s'étant mises d'accord pour un procès unique. Des enquêtes se poursuivent pour d'autres affaires. Il avoue 11 meurtres et il est suspecté dans 21 autres affaires de disparition de fillettes et jeunes femmes.
En plus des sept meurtres à l'origine de sa condamnation, il en a avoué trois supplémentaires dont l'un pour lequel l'enquête se poursuit. Il est en outre soupçonné d'en avoir commis plusieurs autres. Certains de ses actes ont visé des filles mineures, dont quatre âgées de moins de quinze ans, avec une de douze ans, ce qui le fait entrer dans la catégorie des crimes pédocriminels. Son épouse, Monique Olivier, née le , est accusée de complicité de meurtre et de non-dénonciation de meurtre, dont elle avait connaissance. Elle est jugée en même temps que lui et condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 28 ans.