Les miARN sont des régulateurs post-transcriptionnels capables d’extinction de l’expression d’un gène[2],[3] ; leur appariement à un ARN messager (ARNm) cible peut conduire à l'inhibition de sa traduction ou à sa dégradation, selon le degré de complémentarité entre la séquence du miARN et celle de son ARNm cible[4].
Parce qu’ils affectent l’expression de nombreux gènes, les miARN interviennent dans la plupart des processus biologiques, allant du développement[5] à la formation de tumeurs[6].
Le génomehumain contiendrait environ 2 000 gènes à l’origine de la transcription de miARN[7],[8] qui cibleraient environ 60 % des gènes [9],[10].
Il a été mis en évidence que les miARN peuvent être exprimés différentiellement d’un tissu ou d’un type cellulaire à l’autre. Ils sont abondants dans plusieurs types cellulaires chez l'humain[réf. souhaitée].
L’expression aberrante de certains miARN est associée à de nombreuses pathologies[5]. Des thérapies fondées sur une correction de leur abondance sont actuellement à l’étude[11].
↑(en) B. Kusenda, M. Mraz, J. Mayer et S. Pospisilova, « MicroRNA biogenesis, functionality and cancer relevance », Biomedical papers, vol. 150, no 2, , p. 205–215 (PMID17426780, DOI10.5507/bp.2006.029, lire en ligne [PDF], consulté le )modifier
↑(en) Huntzinger E et Izaurralde E, « Gene silencing by microRNAs: contributions of translational repression and mRNA decay », Nat Rev Genet., vol. 12, no 2, , p. 99-110 (PMID21245828, DOI10.1038/nrg2936, lire en ligne, consulté le )modifier
↑(en) Bentwich I, Avniel A, Karov Y, Aharonov R, Gilad S, Barad O, Barzilai A, Einat P, Einav U, Meiri E, Sharon E, Spector Y et Bentwich Z, « Identification of hundreds of conserved and nonconserved human microRNAs. », Nat Genet., vol. 37, no 7, , p. 766-70 (PMID15965474, DOI10.1038/ng1590, lire en ligne, consulté le )modifier
↑(en) Lewis BP, Burge CB et Bartel DP., « Conserved seed pairing, often flanked by adenosines, indicates that thousands of human genes are microRNA targets. », Cell, vol. 120, no 1, , p. 15-20 (PMID15652477, DOI10.1016/j.cell.2004.12.035, lire en ligne [PDF], consulté le )modifier
↑(en) Friedman RC, Farh KK, Burge CB et Bartel DP., « Most mammalian mRNAs are conserved targets of microRNAs. », Genome Res., vol. 19, no 1, , p. 92-105 (PMID18955434, DOI10.1101/gr.082701.108, lire en ligne [PDF], consulté le )modifier
↑Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Im HI, 2012