La micro-informatique désigne ce qui a rapport avec les micro-ordinateurs. Ce dernier terme fut introduit par les développeurs du Micral (REE), pour désigner dans leurs brevets le premier ordinateur ayant un microprocesseur comme unité centrale[réf. nécessaire], possibilité ouverte par les progrès en matière de circuits intégrés.
Le préfixe micro- tient au fait qu'à cette époque, il existait déjà depuis les années 1940 des ordinateurs centraux qui tenaient dans de vastes salles machines et à partir de 1965 des mini-ordinateurs. Ce préfixe évoque le microprocesseur au cœur de la création et de la commercialisation de micro-ordinateurs.
Dans le contexte de l'époque, la désignation du micro-ordinateur sous l'appellation « ordinateur personnel » est à ce titre très précise. En effet, l'ensemble du micro-ordinateur, c'est-à-dire l'unité processeur, la console clavier-écran et ses unités périphériques (disques, imprimante), tenait sur une table et n'était à la disposition que d'un utilisateur à la fois. En France, au début des années 1980, le terme « ordinateur individuel » était aussi employé ; c'est d'ailleurs resté comme titre d'un magazine informatique.
Depuis la fin des années 1970 jusqu'au début du XXIe siècle, la micro-informatique a eu pour effet d'introduire l'informatique dans les petites et moyennes entreprises comme chez les particuliers. Cette démocratisation aurait été considérablement ralentie si IBM avait breveté les composants de son Personal Computer. En effet, l'apparition de machines compatibles facilement extensibles et le marché de masse ont permis d'avoir des composants génériques toujours plus puissants et bon marché. Cela a précipité la fin des ordinateurs centraux et des mini-ordinateurs qui sont remplacés par des fermes de serveurs voire par des grilles de calcul massivement parallèles ; et enfin cela a souvent permis l'éclosion d'une industrie locale du logiciel dont la société Microsoft est le plus bel exemple.