La micronouvelle (parfois aussi appelée microroman) est un récit imaginaire, suggestif, parfois caustique, rédigé en un nombre extrêmement restreint de mots. C'est la forme la plus concise de récit littéraire prosaïque, parfois proche du poème par le rythme qu'il imprime. L'ironie et l'interactivité qui la caractérisent la rattachent au postmodernisme en littérature.
Elle est connue dans les littératures anglaise et hispanique sous les locutions micro-fiction, short-short story et microconte.
La microfiction, aussi appelée nanofiction ou fiction éclair, est « l’ancêtre » de la micronouvelle.
Adaptée à la littérature française, parfois sur Twitter (aussi dite « twittérature ») ou sur le Mastodon francophone (avec le mot dièse #MercrediFiction[1]) pour son fonctionnement aux nombres très limités de mots qui se prête parfaitement à la micronouvelle, par des auteurs comme Fuentealba, Berthiaume, Gechter, Bastin, Le Blanc et Fréchette, elle passe aujourd'hui sous la plume d'auteurs comme Thierry Crouzet, Bernard Pivot, Alexandre Jardin, et Michel Tremblay.