Monarchie de Juillet

Royaume de France
Monarchie de Juillet

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(17 ans, 6 mois et 15 jours)

Drapeau
Drapeau du royaume de France
Blason
Armoiries du royaume de France
Hymne La Parisienne
Description de cette image, également commentée ci-après
Le royaume de France en 1840.
Informations générales
Statut Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire dualiste
Texte fondamental Charte de 1830
Capitale Paris
Langue(s) Français
Religion Catholicisme
Monnaie Franc français
Histoire et événements
Instauration de la monarchie de Juillet, fondée sur la Charte de 1830. Louis-Philippe Ier n’est pas sacré roi de France mais proclamé roi des Français
22-25 février 1848 Révolution
Abdication de Louis-Philippe Ier. Proclamation de la IIe République
Roi des Français
- Louis-Philippe Ier
Parlement français
Chambre haute Chambre des pairs
Chambre basse Chambre des députés

Entités précédentes :

Entités suivantes :

La société française est divisée sous la monarchie de Juillet ; les partisans de Louis-Philippe sont appelés les philippards.

La monarchie de Juillet est le régime politique du royaume de France entre 1830 et 1848. Instaurée le après la révolution dite des « Trois Glorieuses » les 27, 28 et 29 juillet 1830, elle succède à la Restauration.

La branche cadette des Bourbons, la maison d’Orléans, accède alors au pouvoir. Louis-Philippe Ier n’est pas sacré roi de France mais intronisé roi des Français. Son règne, commencé avec les barricades de la révolution de 1830, est troublé par plusieurs soulèvements vite maîtrisés, républicains à Paris, légitimistes dans l'Ouest, deux tentatives avortées de coup d'État bonapartiste à Strasbourg et Boulogne, qui ne remettent guère en cause la paix intérieure. La monarchie de Juillet, qui a été celle d’un seul roi, fait suite à la monarchie dite « conservatrice » que constitue la Restauration entre 1814 et 1830.

Plus libérale que celle qui la précède, elle est marquée par une renonciation à la monarchie absolue de droit divin (absolutisme) et un louvoiement permanent entre les factions parlementaires du « mouvement » et de la « résistance ». Louis-Philippe définit lui-même sa politique comme celle du « juste milieu ». Son régime s'appuie sur un suffrage censitaire élargi, et sur la Garde nationale bourgeoise. Sa politique extérieure en demi-teinte cherche à allier le reflet du prestige napoléonien et le souci de l'équilibre européen. Cependant, il maîtrise mal les bouleversements sociaux nés de l'industrialisation et son règne s’achève en 1848 par d’autres barricades, qui le chassent pour instaurer la Deuxième République.