L'action de coorbiter est appelée le coorbitage. Chaque objet animé d'un mouvement coorbital est dit coorbitant. Celui dont la masse est inférieure à celle de l'autre[réf. nécessaire] est dit coorbiteur[2].
Le mouvement coorbital est généralement prograde, mais un astéroïde rétrograde peut aussi coorbiter stablement avec une planète, c'est-à-dire avoir une orbite très voisine de celle d'une planète mais de sens contraire et néanmoins stable pendant des millions d'années. Des travaux théoriques l'ont montré dès 2013[8],[9],[10], et fin 2016 il a été démontré que c'était le cas de l'astéroïde (514107) Kaʻepaokaʻawela[11]. Cet astéroïde pourrait être une comète de la famille de Halley qui serait entrée en résonance avec Jupiter à la suite d'une interaction avec Saturne, mais aucune activité cométaire n'y a encore été détectée[11].
↑(en + fa + fr) Entrée « co-orbital motion », dans Mohammad Heydari-Malayeri, An Etymological Dictionary of Astronomy and Astrophysics, Paris, Observatoire de Paris (lire en ligne)
↑(en + fa + fr) Entrée « co-orbiting », dans Mohammad Heydari-Malayeri, An Etymological Dictionary of Astronomy and Astrophysics, Paris, Observatoire de Paris (lire en ligne)
↑(en) M. H. M. Morais et F. Namouni, « Retrograde resonance in the planar three-body problem », Celestial Mechanics and Dynamical Astronomy, vol. 117, no 4, , p. 405-421 (DOI10.1007/s10569-013-9519-2, lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑(en) F. Namouni et M. H. M. Morais, « Resonance capture at arbitrary inclination », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 446, no 2, , p. 1998-2009 (DOI10.1093/mnras/stu2199, lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑(en) Maria Helena M. Morais et Fathi Namouni, « A numerical investigation of co-orbital stability and libration in three dimensions », Celestial Mechanics and Dynamical Astronomy, vol. 125, no 1, , p. 91-106 (DOI10.1007/s10569-016-9674-3, lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑ a et b(en) Paul Wiegert, Martin Connors et Christian Veillet, « A retrograde co-orbital asteroid of Jupiter », Nature, vol. 543, , p. 687-690 (DOI10.1038/nature22029).