Organisation | NASA |
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Constructeur | Applied Physics Laboratory et SwRI |
Programme | New Frontiers |
Domaine | Étude du système plutonien et de la ceinture de Kuiper |
Type de mission | Survol |
Statut | Opérationnel |
Autres noms | New Horizons Pluto Kuiper Belt Flyby |
Lanceur | Atlas V-551 |
Identifiant COSPAR | 2006-001A |
Protection planétaire | Catégorie II[1] |
Site | pluto.jhuapl.edu |
Début de conception | 2001 |
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Lancement | |
Survol du système jovien | |
Survol du système plutonien | |
Survol de (486958) Arrokoth | |
Fin de mission | Vers 2025 |
Masse au lancement | 478 kg |
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Masse instruments | 30 kg |
Ergols | Hydrazine |
Masse ergols | 77 kg |
Δv | 400 m/s |
Contrôle d'attitude | Stabilisé 3 axes |
Source d'énergie | Générateur thermoélectrique à radioisotope |
Puissance électrique | 255 watts |
Inclinaison | 2.23014° |
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Excentricité | 1,41905 |
Alice | Spectromètre ultraviolet |
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Ralph/LEISA | Spectromètre imageur infrarouge |
Ralph/MVIC | Imageur couleur |
LORRI | Imageur haute résolution |
PEPSSI | Détecteur de particules énergétiques |
SWAP | Analyseur du vent solaire |
REX | Science radio |
SDC | Détecteur de poussières |
New Horizons (« Nouveaux Horizons » en français) est une sonde de l'agence spatiale américaine (NASA) dont l'objectif principal est l'étude de la planète naine Pluton et de ses satellites, ce qui a été réalisé à la mi-juillet 2015. Après de légères modifications de trajectoire, elle a pu explorer (486958) Arrokoth, un autre corps de la ceinture de Kuiper, et pourrait éventuellement en étudier un autre (restant à découvrir). New Horizons est la première mission spatiale qui explore cette région du Système solaire. Du fait de leur éloignement, on dispose de très peu d'informations sur les corps célestes qui s'y trouvent, car ceux-ci sont à peine visibles avec les meilleurs télescopes. Or leurs caractéristiques sont susceptibles de fournir des informations importantes sur le processus de formation du Système solaire.
La sonde spatiale New Horizons a été conçue pour fonctionner dans les conditions hostiles de cette région, très éloignée de la Terre et du Soleil. L'architecture de l'engin spatial et le déroulement de la mission prennent ainsi en compte la faiblesse de l'ensoleillement, qui impose le recours à un générateur thermoélectrique à radioisotope et à une isolation thermique renforcée, le débit limité des télécommunications (1 kb/s), et la durée du transit vers sa cible (plus de neuf ans), qui nécessite une grande fiabilité des composants critiques.
Les sept instruments scientifiques embarqués comprennent une caméra fonctionnant en lumière visible et en infrarouge, un spectromètre imageur ultraviolet, une caméra dotée d'un téléobjectif, deux spectromètres destinés à mesurer la composition chimique des cibles, une expérience d'occultation radio et un compteur de poussières interplanétaires. Ceux-ci doivent permettre de caractériser la géologie, les structures en surface, la composition du sol et sa température, la structure et la composition de l'atmosphère des corps célestes survolés.
La sonde spatiale a été lancée le par une fusée de forte puissance Atlas V-551. New Horizons a survolé Jupiter le , ce qui lui a permis de gagner 4 km/s grâce à l'assistance gravitationnelle de cette planète. Le survol de Jupiter a également permis de calibrer les instruments, tout en faisant des observations scientifiques intéressantes sur le système de Jupiter, en particulier son atmosphère, ses satellites et son champ magnétique. New Horizons a ensuite entamé son long transit vers Pluton, durant lequel la sonde a été mise en sommeil. Elle en est sortie le et a commencé en ses observations de Pluton, qu'elle survole le . Elle est ensuite passée le à 3 500 km d'Arrokoth, un petit corps de la ceinture de Kuiper découvert à la suite d'observations astronomiques réalisées en 2014.
Les résultats de la mission New Horizons ont complètement bouleversé les connaissances sur Pluton et ses satellites. De très nombreuses données portant sur la géologie, ainsi que la composition de la surface et de l'atmosphère, ont été collectées. Elles ont démontré que Pluton, contrairement aux hypothèses courantes, était resté très actif sur le plan géologique depuis sa création. La planète naine présente un éventail particulièrement riche de phénomènes atmosphériques et de formations géologiques, qui rivalisent par leur diversité avec ceux de la planète Mars.