174 476 (2013, basé sur le nombre de locuteurs d'occitan)
E. Allansino, C. Ferrier, S. Scaramuzzi, T. Telmon, Le lingue del Piemonte, Regione Piemonte, Quaderni di Ricerca, 113, Turin 2007, p. 71
Les Occitans, en occitanOccitans -anas, sont une ethnie[17] de langue romane originaire d’Europe du Sud[18],[19]. Plusieurs chercheurs[20],[21],[22],[23],[24],[25] qualifient d'ethnie ou de groupe ethnique la population de la région historique d'Occitanie. Ce territoire couvre des régions diverses par leur géographie, leur histoire, leur dialecte et leur sentiment d'appartenance.
Les Occitans ont été nommés de différentes façons au cours de l'histoire, notamment Catalans, Gascons, Méridionaux, Provençaux, etc.
↑Rose Duroux, Les Auvergnats de Castille : renaissance et mort d’une migration au XIXe siècle, Clermont-Ferrand, Faculté des Lettres et Sciences humaines de Clermont-Ferrand, , 479 p.
↑BODLORE-PENLAEZ, M. (2010). Atlas des Nations sans État en Europe, p.62, Éd. Yoran Embanner, (ISBN978-2-914855-71-6)
↑Le français et les langues historiques de la France, Hervé Abalain, Editions Jean-paul Gisserot, 2007, p.188
↑Les locuteurs du royasque et du brigasque, parlers de transition avec le ligure, se considèrent comme Occitans. « Il n’est pas rare d’entendre des Brigasques, dans leur discours, non sans une certaine complaisance, dire qu’ils sont Occitans » dans la revue A Vaštéra.
↑Australian Bureau of Statistics, Australian Standard Classification of Cultural and Ethnic Groups (ASCCEG), 2000 p. 124.
↑"l'occitan[...]Langue d'une ethnie qui n'a pas pu se constituer en nation[...]" Encyclopaedia universalis: migrations - Oedipe, volume 11, Encyclopaedia universalis France, 1968
↑Pierre Bec, "Occitan", in Rebecca Posner, John N. Green eds. Language and philology in Romance, Walter de Gruyter, 1982. Réimprimé Volume 3 Language and Philology in Romance. 2011. Berlin, Boston: De Gruyter Mouton. Consulté le 24.11.2015, sur http://www.degruyter.com/view/product/48412
↑Jean-Guy Savard et Lorne Laforge, Actes du 5e Congrès de L'Association internationale de linguistique appliquée, Quebec, Les Presses de L'Université Laval, coll. « Travaux du Centre international de recherche sur le bilinguisme. » (no 16), , 463 p. (ISBN978-2-7637-6932-5, OCLC469761292, lire en ligne), p. 4
↑Jeffrey Cole, Ethnic Groups of Europe: An Encyclopedia, ABC-CLIO, 2011
↑Cahiers internationaux de sociologie, Volumes 68-69, Presses universitaires de France, 1980, p. 334.
↑Christoph Pan, Beate Sibylle Pfeil et Michael Geistlinger, National minorities in Europe : handbook, Vienne, Braumüller, (ISBN978-3-7003-1443-1) : « The Peoples of Europe by Demographic Size », table 1, p. 11f.
↑ a et bHenri Lefebvre, « Il s'est formé, au Moyen Âge, une nationalité, plus exactement une tendance à une nation occitane, ou provençale...» La Pensée, revue du rationalisme moderne, no 66, mars 1956, p. 64, lire en ligne sur Gallica.
↑Au Moyen-Âge (la)Patria romana in "Trobadors", Martial Peyrouny, CRDP d'Aquitaine, 2009, p. 14. (ISBN9 782866 175399).
↑(la)Patria linguæ occitanæ (patrie de langue occitane), dans les textes officiels du Royaume de France à partir du XIVe siècle. Pierre Bec, La langue occitane, Paris, PUF, 1979.
↑Jean Jaurès dans : Jean Jaurès cahiers trimestriels, Issues 151-154, Société d'études jaurésiennes, édit. Société d'études jaurésiennes, 2000
↑Simone Weil et la patrie occitane. Juifs et source juive en Occitanie, Blanc Jòrdi, Vent Terral, Enèrgas, 1988, p. 123-137
↑«"Occitània és una nació europea mil·lenària. És una terra amb llengua i història pròpies i un poble que es perfila al llarg del temps gràcies a l’aportació ètnica de celtes, ibers, lígurs, grecs, romans i visigots.» (L'Occitanie est une nation européenne millénaire. C'est une terre avec une langue et une histoire qui lui sont propres, et un peuple qui se construit au cours du temps grâce aux apports des Celtes, Ibères, Ligures, Grec, Romains et Wisigoths.) s.a. Occitània i l'occità.. Barcelone: Generalitat de Catalunya. Departament de la Vicepresidència. Secretaria de Política Lingüística. 2008. (Lire en ligne)
« Lou Felibrige es establi pèr garda longo-mai à la nacioun óucitano sa lengo, sis us, soun gàubi e tout ço que coustituïs soun eime naciounau. (Le Félibrige est établi pour conserver la langue, les traditions, les caractères et tout ce qui constitue l'esprit national de la Nation Occitane). »
— Coll., Estatut dóu Felibritge (Statuts du Félibrige adoptés en 1911)
« Toutes les caractéristiques d'une nation, autres que la langue, se retrouvent en Occitanie et l'on peut constater ici aussi à quel point la langue est l'indice synthétique de la nation. L'originalité occitane est bien marquée par rapport aux ethnies voisines, et cela à tous les points de vue : racial (composé racial où le sang O est plus fréquent qu'en France, qu'en Italie ou qu'en Catalogne, moins prédominant qu'en Euzkadi), origine du peuplement (Ligures, Ibères et Gaulois, fort contingent latin, faible apport Wisigoth) ; ethnopsychologique ; politique (soulèvements aquitains sous les Carolingiens, État national des comtes de Toulouse, union de tous « les gens de notre langue » contre l'invasion française, puis constants soulèvements paysans dans toutes les provinces, États indépendants lors des guerres de religion : Marseille, Montauban et surtout Béarn, guerre des Camisards, autonomisme des Girondins, enfin depuis le XIXe siècle, vote oppositionnel constant donnant des majorités dites "de gauche" ou assurant le succès de ce qui est apparu momentanément comme le plus protestataire (poujadisme, Mitterrand) ; culturel (de la civilisation des troubadours, appelée par Engels une pré-Renaissance jusqu'à Mistral et à notre littérature contemporaine); enfin (et certains diront surtout) démographique, économique et social : faible natalité, dépeuplement et immigration étrangère, sous-développement et régression relative face aux ethnies voisines (Italie, Catalogne, Euzkadi et surtout France), autrefois évasion de capitaux et maintenant non-utilisation ou pillage de nos ressources par la France, prédominance numérique de la classe des petits-propriétaires. »
— François Fontan, La nation occitane, ses frontières, ses régions