Occlusion dentaire

L'occlusion dentaire (latin : occludere = enfermer ; claudere = fermer) est la manière dont les dents mandibulaires (mâchoire du bas) s’engrènent avec les dents maxillaires (mâchoire du haut). L'occlusion dentaire est impliquée dans les fonctions de mastication, de déglutition, de phonation ainsi que dans l'équilibre postural.

Une occlusion dentaire équilibrée permet une « posture physiologique de repos de la mandibule par rapport au maxillaire, posture où les fibres des muscles masticateurs et faciaux prennent leur longueur physiologique de repos. La contraction musculaire est faible et symétrique. Cette position de repos est stable et répétitive lorsque l'OIM (occlusion d'intercuspidiation maximale) est en harmonie neuromusculaire »[1].

L'équilibre occlusal peut-être perturbé par des interférences dentaires, des dents en sur-occlusion ou en sous-occlusion. Une mal-occlusion va déséquilibrer l'ouverture et la fermeture de la mandibule et provoquer des troubles des ATM (Articulation temporo-mandibulaire). Cependant, les symptômes dus à une mauvaise occlusion dentaire se répercutent au-delà des tensions des muscles de l'appareil manducateur. L'occlusion dentaire est impliquée dans des symptômes aussi variés que les acouphènes ou les troubles posturaux.

La dynamique occlusale s'inscrit dans les limites de la physiologie neuromusculaire : elle concerne toutes les positions et mouvements de la mâchoire inférieure, depuis la position de repos physiologique de tous ses muscles, jusqu'à la position réflexe d'intercuspidie maximale : c'est la relation myodéterminée asymptomatique, ou RMDA (occlusodontologie).

  1. Marcel G. Le Gall et Jean-François Lauret, La fonction occlusale, applications cliniques, 3e édition, préface Pascal Picq., France, Éditions CdP., (ISBN 978-2-84361-203-9), Page 44