L'ocre ferreuse est un dépôt boueux rougeâtre résultant d'une réaction chimique ou bactériologique impliquant l'eau, l'air et le fer[1],[2]. Elle résulte de la formation et de l'accumulation d'hydroxyde de fer (oxyde de fer hydraté appelé ferrihydrite) par un processus d'oxydation abiotique, ou par un processus d'oxydation biotique qui fait intervenir des ferrobactéries microaérophiles, ces deux processus dépendant du taux d'oxygène et du pH du milieu[1],[3].