Causes | Trichophyton rubrum, Trichophyton interdigitale (en), Trichophyton tonsurans, Epidermophyton floccosum (en) ou Microsporum canis |
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Médicament | Mycoster, itraconazole et terbinafine |
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Spécialité | Infectiologie et dermatologie |
CIM-10 | B35.1 |
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CIM-9 | 110.1 |
DiseasesDB | 13125 |
MedlinePlus | 001330 |
eMedicine | 1105828 |
MeSH | D014009 |
Patient UK | Fungal-nail-infections-pro |
L'onychomycose[1], aussi appelée mycose des ongles ou mycose unguéale, est une infection des ongles.
Une mycose de l'ongle peut être due à plusieurs espèces de champignons microscopiques ; le plus souvent ce sont des dermatophytes (surtout aux pieds), puis des levures du genre Candida (surtout aux mains) et plus rarement encore des moisissures (2 à 17 % des cas[2]). Les ongles les plus touchés sont ceux des pieds, et notamment celui du gros orteil. La transmission des dermatophytes semble souvent interhumaine. En 2014 en France les onychomycoses sont environ 30 % des mycoses superficielles présentées aux dermatologues, et près de 50 % des causes de pathologies de l'ongle (dites « onychopathies »)[2].
La suppression des dermatophytes responsables de l'infection ne rétablit pas la forme et couleur normale de l'ongle, qui ne reviennent qu'avec la pousse progressive de celui-ci.
Depuis quelques années, les dermatologues signalent une croissance du nombre d'onychomycoses dues à des moisissures non dermatophytiques (MND), sans pouvoir expliquer cette évolution[3]. Dans ces cas les pathogènes sont par exemple Microascus brevicaulis ou des espèces des genres Fusarium et Aspergillus ou encore d'autres moisissures rares[3].
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