Ordre des Trinitaires

Ordre de la Très Sainte Trinité et de la Rédemption des Captifs
Image illustrative de l’article Ordre des Trinitaires
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 1198
par Innocent III
Type Ordre religieux catholique
Règle règle de Jean de Matha, règle de saint Augustin
But libérer les captifs, les réprouvés et les abandonnés
Structure et histoire
Fondation 1194
Cerfroid
Fondateur Saints Jean de Matha et Félix de Valois ;
réformateur au XVIe siècle : saint Jean-Baptiste de la Conception
Abréviation O.SS.T.
Autres noms Trinitaires
Site web site international
Liste des ordres religieux

L'ordre de la Très Sainte Trinité et de la Rédemption des Captifs, dit ordre des Trinitaires ou Mathurins, est un ordre religieux catholique fondé en 1194 à Cerfroid par les français saint Jean de Matha et saint Félix de Valois, à l'origine pour racheter les chrétiens captifs des musulmans. C'est la plus ancienne institution officielle de l'Église catholique consacrée au service de la rédemption sans armes à la main. Aujourd'hui ils aident les prisonniers et les captifs de toutes sortes.

Le nom latin de l'ordre est « Ordo Sanctissimae Trinitatis et Captivorum » et son sigle est « O.SS.T. ». Son charisme et son apostolat sont représentés sur une mosaïque datant de 1210 montrant le Christ libérant deux captifs, un noir et un blanc. C'est la vision qu'a eue le fondateur lors de sa première messe célébrée à Paris le . Offerte par Innocent III à saint Jean de Matha, la mosaïque se trouve encore aujourd'hui à Rome sur le fronton de l'hospice de Saint-Thomas-in-Formis.

C'est un des deux ordres dits rédempteurs[1] de l'Église, l'autre fondé quelques années plus tard est l'ordre de Notre-Dame de la Merci ou Mercédaires[2]. Quant aux Trinitaires, ils sont associés à Notre-Dame du Bon Remède.

  1. Adeline Rucquoi, directeur de recherche au CNRS, L’Homme nouveau, février 2008.
  2. Volumes 20-23 de Encyclopédie théologique, Volume 2 de Dictionnaire des ordres religieux, ou, Histoire des ordres monastiques, religieux et militaires et des congrégations séculières de l'un et de l'autre sexe, qui ont été établies jusqu'à présent, Pierre Hélyot, 1863, p. 928.