Oryza glaberrima · Riz de Casamance, Riz africain
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Liliopsida |
Sous-classe | Commelinidae |
Ordre | Cyperales |
Famille | Poaceae |
Genre | Oryza |
Ordre | Poales |
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Famille | Poaceae |
Sous-famille | Oryzoideae |
Tribu | Oryzeae |
Sous-tribu | Oryzinae |
Oryza glaberrima, le riz africain ou riz de Casamance, est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae, sous-famille des Oryzoideae[1], originaire d'Afrique. Ce sont des plantes herbacées annuelles aux tiges (chaumes) dressées ou géniculées ascendantes, pouvant atteindre 90 à 150 cm de long, aux inflorescences en panicules[1]. Le riz africain, compte tenu de son importance dans les domaines de l'agronomie, de la génétique ou de l'économie a fait l'objet de nombreuses études. Pour l'approche historique, Roland Portères, dont les travaux ont beaucoup porté sur la question, signale que la riziculture africaine a été pratiquée bien avant l'arrivée des Européens, du Cap-Vert au Lac Tchad, mais n'atteignant l'Océan Atlantique que du fleuve Sénégal au fleuve Bandama (actuelle République de Côte d'Ivoire) avec des cultures sporadiques à Axim (sud-ouest de l'actuelle République du Ghana). C'est donc à partir de telles évidences que le golfe du Bénin fut nommé La « zone de civilisation de l'igname ». À l'ouest, se trouvait la « zone de civilisation du riz ». Mais, grâce aux travaux de l'historien Arthur Vido[2],[3],[4], nous savons désormais que le riz africain a été cultivé de façon intensive dans la prétendue <<zone de civilisation de l'igname>>. Grâce aux récits de voyage datant du début du 17ᵉ siècle et à la tradition orale, le chercheur béninois a montré la présence de la céréale au Ghana et en République du Bénin. La culture de cette plante s'est propagée en Afrique du Nord, du centre, de l'est, en Europe, en Asie et en Amérique[5].