Otto von Bismarck | ||
Otto von Bismarck en 1890. | ||
Fonctions | ||
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Chancelier impérial d'Allemagne | ||
– (18 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Monarque | Guillaume Ier Frédéric III Guillaume II |
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Prédécesseur | Poste créé | |
Successeur | Leo von Caprivi | |
Chancelier confédéral de la Confédération de l'Allemagne du Nord | ||
– (3 ans, 8 mois et 20 jours) |
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Prédécesseur | Poste créé | |
Successeur | Poste supprimé | |
Ministre-président de Prusse | ||
– (16 ans, 4 mois et 11 jours) |
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Monarque | Guillaume Ier Frédéric III Guillaume II |
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Prédécesseur | Albrecht von Roon | |
Successeur | Leo von Caprivi | |
– (10 ans, 3 mois et 9 jours) |
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Monarque | Guillaume Ier | |
Prédécesseur | Adolf zu Hohenlohe-Ingelfingen | |
Successeur | Albrecht von Roon | |
Ministre prussien des Affaires étrangères | ||
– (27 ans, 5 mois et 25 jours) |
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Monarque | Guillaume Ier Frédéric III Guillaume II |
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Prédécesseur | Albrecht von Bernstorff | |
Successeur | Leo von Caprivi (intérim) Herbert von Bismarck |
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Biographie | ||
Titre complet | Duc de Lauenburg Prince de Bismarck |
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Nom de naissance | Otto Eduard Leopold von Bismarck | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Schönhausen (Prusse) | |
Date de décès | (à 83 ans) | |
Lieu de décès | Friedrichsruh (Empire allemand) | |
Nationalité | Prussienne Allemande |
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Conjoint | Johanna von Puttkamer | |
Enfants | Herbert von Bismarck Wilhelm von Bismarck Marie zu Rantzau |
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Famille | Maison de Bismarck | |
Religion | Luthéranisme | |
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Chanceliers d'Allemagne | ||
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Otto von Bismarck /ˈɔto fɔn ˈbɪsmaʁk/[note 1] Écouter, duc de Lauenburg et prince de Bismarck, né le à Schönhausen et mort le à Friedrichsruh, est un homme d'État prussien puis allemand.
Il est à la fois ministre-président du royaume de Prusse de 1862 à 1890 et chancelier de la confédération de l'Allemagne du Nord de 1867 à 1871 avant d'accéder au poste de premier chancelier du nouvel Empire allemand en 1871, poste qu'il occupe jusqu'en 1890, tout en conservant sa place de ministre-président de Prusse. Il joue un rôle déterminant dans l'unification allemande.
Au début de sa carrière politique, Bismarck se fait un nom en défendant les intérêts des junkers, petite noblesse prussienne, dont il fait partie, depuis les bancs conservateurs. Il est nommé ministre-président de Prusse en 1862. Dans le conflit constitutionnel prussien, il lutte contre les libéraux pour maintenir la primauté de la monarchie. Également ministre des Affaires étrangères, il déclenche la guerre des Duchés puis la guerre austro-prussienne entre 1864 et 1866, et impose par la même occasion la suprématie de la Prusse en Allemagne. La guerre franco-prussienne de 1870 permet de résoudre la question allemande en retenant la solution petite-allemande, défendue par la Prusse, et entraîne l'unification allemande en 1871. Ensuite, sur le plan de la politique extérieure, il essaie d'établir un équilibre entre les grandes puissances européennes grâce à un système d'alliances.
En politique intérieure, à partir de 1866, Bismarck s'allie d'abord aux libéraux modérés, ce qui conduit au vote de nombreuses réformes comme l'institution du mariage civil, qui rencontre la résistance des catholiques, auxquels il s'oppose durement en instituant la politique du Kulturkampf. À la fin des années 1870, il se sépare des libéraux, pour renouer avec les conservateurs. Durant cette phase, sont votées les lois pour le protectionnisme et l'interventionnisme étatique. Un système de sécurité sociale est également créé. Les années 1880 sont surtout marquées par les lois antisocialistes. En 1890, les divergences de point de vue de Bismarck avec le nouvel empereur, Guillaume II, conduisent à son départ.
Après sa démission, Bismarck continue de jouer un rôle politique, en critiquant l'action de son successeur. Il écrit également ses mémoires, qui influencent fortement l'image que se forge de lui l'opinion publique allemande.
Jusqu'au milieu du XXe siècle, les historiens allemands jugent en grande majorité son action de manière positive, celle-ci étant, dans cette période nationaliste, associée à l'unification de l'Allemagne. Cependant, après la Seconde Guerre mondiale, les critiques s'accentuent : il est alors accusé d'être responsable, en tant que fondateur de l'Empire allemand, de l'échec de la démocratie en Allemagne. Des approches plus modernes de l'histoire tentent cependant de remettre l'action de Bismarck, avec ses forces et ses manques, dans le contexte de son époque avec la structure politique qui était alors en place.
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